Librairies Sorcières

http://librairies-sorcieres.blogspot.fr/

17,00
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
7 novembre 2016

Conseillé par la Librairie Sorcière Le Neuf à Saint Dié des Vosges

Gia est une Sang-de-lune, c'est ainsi que l'on appelle les femmes à Alta, royaume souterrain. Ou plutôt les femelles, car elles n'ont pas un statut d'être humain. À Alta, seuls les Fils-du-Soleil ont toute l'autorité et tous les droits sur les Sang-de-lune qui se plient docilement aux règles absurdes du royaume. Subissant lynchages, mariages forcés, réclusion et autres punitions si par malheur elles osent hausser la voix.

Mais voilà, Gia pense à l’avenir de sa petite sœur en qui déjà les ténèbres de la rébellion grandissent. Pour elle, Gia prépare leur fuite vers la liberté...

Ce livre de Charlotte Bousquet nous décrit la folie humaine et pose la question de la condition des femmes dans notre propre civilisation. Sang-de-lune est une ode à la liberté. Les personnages sont terriblement humains et c’est en retenant notre souffle que nous suivons Gia dans sa quête désespérée.

Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
7 novembre 2016

Conseillé par la Librairie Sorcière L'Oiseau Lire à Visé

Des scientifiques annoncent qu'il reste exactement douze mois avant que le monde disparaisse.

Face à cette nouvelle, chacun sombre ou résiste à sa manière : les parents démissionnent, l'école perd tout son sens et des adolescents expérimentent la vie avec brutalité. Une urgence de vivre tout en très peu de temps !

Cette bande dessinée raconte l'histoire de Magda, 13 ans au moment de l'annonce tragique, qui veut se transformer en jeune femme dans un monde qui n'a plus de repères.

Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
7 novembre 2016

Conseillé par la Librairie Sorcière Le Rat Conteur à Bruxelles

Vous aimez partager avec vos enfants des albums déjantés, dites-vous ? Eh bien il est temps d’ouvrir cet ouvrage ! Véritable apologie de l’imagination humaine – et surtout enfantine- ce petit album vous fera mourir de rire, effet garanti !

Un jeune garçon rentre chez lui un jour et découvre sur la table de la cuisine, une pomme. « Mais, attends, ce n’est peut-être pas une pomme, après tout… », se dit-il. Sauf qu’avec une introduction pareille, on n’a pas fini de digresser : notre petit bonhomme se met alors à imaginer les situations des plus incroyables aux plus grotesques pour expliquer la présence de cette chose sur la table.

Emportés dans un tourbillon d’idées fantasques nous aussi, on se prend au jeu et on imagine avec lui, soupçonneux, les diverses explications plausibles : c’est peut-être une petite planète, ou encore une maison à faire pousser, ou un poisson rouge… Et si c’était juste une pomme en fin de compte ?

Drôle et décalé, cet album plaira aux petits et grands à partir de 5 ans.

Prix de la critique de la bande dessinée québécoise 2017

La Pastèque

24,00
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
7 novembre 2016

Conseillé par la Librairie Sorcière La Soupe de l'Espace à Hyères

Ce roman graphique, c’est l’histoire de Louis, jeune garçon qu’on a du mal à lâcher une fois la lecture entamée. Son caractère attachant doit y jouer. Et ce regard cru et tendre à la fois, presque désabusé, qu’il porte sur la vie, sur la famille, sur les autres sur les vacances d’été à la saveur douce-amère qui paraissent durer une éternité et sur Billie.

Billie, elle rayonne, ça se voit au jaune qui est utilisé quand elle apparaît dans la page et qui vient rehausser le noir et blanc d’Isabelle Arsenault. À côté du jaune, il y a le texte qui endosse une typographie différente pour chaque personnage – joli jeu avec le lecteur – et il y a le bleu un peu maussade, celui qui correspond aux spectres, ces fantômes de la vie parmi lesquels déambule Louis. Ils sont là, aériens, sous forme de souvenirs, de chansons, matérialisant souvent le manque de courage.

Car c’est exactement de ça qu’il est question tout au long du livre. Du courage du père, du courage pour trouver les mots à dire à Billie, de la vraie vie en somme, celle qui file des bleus qu’on rattrape avec des sourires. Félicitations à Fanny Britt et Isabelle Arsenault pour cette bande-dessinée sensible et courageuse – ce qu’elle est belle ! – qui émeut, qui fait rire parfois, qui noue la gorge et qu’on a envie de partager le plus largement possible.

19,50
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
7 novembre 2016

Conseillé par la Librairie Sorcière Tire Lire à Toulouse

Avril 1812, Londres en période pré-victorienne, sous la Régence. Lady Helen est une jeune femme vive et perspicace, issue d’une grande famille de la noblesse londonienne. Nous la découvrons peu de temps avant son entrée dans la cour et sa présentation à Sa Majesté la reine régente. Ce passage lui permettra d’aller de bals en bals et espérer un mariage avantageux. Mais Lady Helen n’est pas tout à fait comme les autres demoiselles de son âge. Se marier n’est que le cadet de ses soucis, et elle s’interroge beaucoup sur ses parents, sur l’opprobre que la société a jeté sur sa mère – à qui on lui interdit de ressembler ! Beaucoup d’interrogations lui brûlent les lèvres, mais elle n’a personne à qui les poser. Elle sait bien que sa tante lui répondrait qu’il est inapproprié pour une jeune fille de poser des questions… Et si la majorité du temps, elle arrive à se contenir, il lui arrive que son naturel revienne au galop, notamment lorsque sa servante lui apprend qu’une des bonnes de la maison a disparu et que son oncle ne semble rien faire pour la retrouver.

Lady Helen ne peut pas s’empêcher de mener l’enquête, secondée de sa servante Derby. Sa courte investigation l’entraînera sur de lugubres chemins… Et c’est sans compter sur l’arrivée de Lord Carlston, un homme mystérieux et glacial, à la réputation sulfureuse… Cet homme, appartenant au club des mauvais jours, va ouvrir les yeux de Lady Helen sur une horrible vérité : des incubes et succubes ont envahi notre monde, et vivent parmi les Hommes. Dissimulés dans toutes les classes sociales, ils se nourrissent de l’énergie vitale de leur victime. Lady Helen est l’une des seules humaines à pouvoir lutter contre ces démons. Ses pouvoirs sont immenses… Mais si elle rentre dans ce combat, elle devra faire une croix sur la vie, certes parfois frustrante, mais facile, insouciante et faite de privilèges qui lui était offerte, et embrasser une vie que l’on considère comme licencieuse pour une femme, et où la souffrance est omniprésente.

Voici le premier tome d’une trilogie qui s’annonce palpitante ! Alison Goodman signe ici un roman copieux où l’on se sent bien, où l’on a envie de découvrir la société londonienne pré-victorienne, mais aussi l’univers fantastique qui nous a été concocté ! Et puis le comportement finalement très féministe de l’héroïne dans ce milieu si misogyne n’est pas fait pour nous déplaire !… Avis à tous les amateurs de fantastique dans un cadre tout à fait original : à déguster très rapidement !