C'est un livre sonore des éditions montpelliéraines, Benjamins media. Il est tout doux, pour les tout-petits, sur les bisous qu'on donne et qu'on reçoit : les bisous papillon, bisous mouche, bourdon, bisous d'ange, bisous collants, bisous chatouille, bisous surprise... Au commencement, Tout ou presque sur les bisous volants est un spectacle écrit et interprété par l'auteure cévenole Annie Agopian et illustré en direct par Régis Lejonc.

Quand un vieux marin décide d’adopter un jeune orphelin de 18 ans, complètement démuni et qu’il l’embarque sur son voilier pour l’initier au trafic de cannabis entre la Tunisie et Marseille, la vie semble, pour eux deux, couler de source. Jusqu’au jour où, lors d’une escale à Tunis, une jeune Congolaise, qui répond au doux nom d’Excausée, trouve refuge sur leur bateau et va venir contrarier tous leurs plans.
Marine Veith est montpelliéraine et nous offre ici son premier roman, savoureux à l’image de ses personnages hauts en couleurs et attachants. Elle nous embarque dans une aventure où tour à tour, bobos écolos, mafieux russes et nigérians et même un frère qui n’existe probablement pas, croisent le chemin de nos trois héros. L’auteure mêle réalisme et cocasserie avec intelligence et sensibilité et sait nous faire rire (ou sourire) tout en nous rappelant la dure réalité des migrants.

L’histoire se passe dans le sud-est de l’Inde, à Chennai, anciennement Madras.
Elle commence dans une famille indienne modeste mais pas pauvre. Viji a 10 ans et sa sœur Rukku, plus âgée mais fragile, différente. Le père des deux filles est parfois violent avec sa femme mais le jour où il s’en prend à ses filles, Viji décide de fuir pour protéger sa grande sœur handicapée.
Très vite évidemment, sans argent, elles doivent prendre leur destin en main et vont se retrouver dans une situation délicate. En s’installant sur un pont, elles rencontrent deux jeunes garçons qui vont les initier à la collecte de plastique et de carton qu’ils recherchent dans des immenses terrains vagues, qui sont en fait des dépôts d’immondice. Ils les revendent ensuite à des professionnels pour quelques sous. Juste de quoi manger ou s’acheter un vêtement.
La vie est dure, l’argent est rare et ils ne mangent pas tous les jours à leur faim mais ils sont libres et il est hors de question de rentrer à la maison. Arrive bientôt la saison des pluies. Ils ne peuvent plus rester à coucher dehors, il faut trouver un abri.
Le livre est écrit à la première personne, par la plus jeune sœur. Elle s’adresse à sa grande sœur. Cela est d’autant plus poignant.
Ce livre m’a beaucoup ému, il est assez dur car il raconte la réalité pure et dure de ces enfants vivant dans les rues, qui ne sont pris en charge par personne, sont à la merci des adultes et même des enfants de leur âge qui profitent d’eux et de leur innocence.
L’auteure s’est inspirée d’une histoire vraie, d’enfants qu’elle a connu quand elle était elle-même enfant et a ensuite recueilli le témoignages de nombreux professionnels de l’enfance, d’infirmières, médecins et travailleurs sociaux.

Avec Quand le soleil de lève, Sur le sol/Sous le sol est un très joli imagier nous décrivant à chaque page une action que nous pouvons, avec patience, observerdans la nature : un champignon qui pousse, une sauterelle qui bondit, un fruit qui tombe,...

La deuxième partie du livre nous montre ce qu'il se passe sous la terre : Une betterave qui mûrit, une source qui chante, un oeuf qui attend,...

Petit album cartonné, allongé où la poésie a aussi sa place.

Autre titre du même auteur et même illustratrice : Quand le soleil se lève/Quand se lève la lune.

Ce matin, tout est gris mais Rosie décide que sa journée sera belle et pleine de surprises. Pas très loin, sur le terrain vague, la petite fille retrouve ses deux amis, Max et Simon. Les trois enfants vont quitter leur quartier pour s'aventurer dans la ville moderne voisine, s'amusant à imaginer qui peut bien habiter toutes ces maisons à l'architecture très contemporaine.