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8 juillet 2010

Quand on lit Olivier Adam, il faut être de très bonne humeur, avoir le moral ! Ses histoires sont souvent tristes, dans ses livres, il pleut et il fait froid...

La déchéance de Sarah est lourde, lente et l'auteur s'attarde sur chaque ressentiment de son personnage. Le voyage au Japon est le décor de sa tristesse, de son chagrin mais aussi de son pélerinage pour comprendre qui était son frère : le texte est ponctué par des souvenirs avec son frère.

On a du mal à comprendre pourquoi cette descente fulgurante dans une tristesse si profonde, on a du mal à comprendre aussi ce qu'elle fait réellement au Japon...Disons que c'est assez vague. Quelque décor lui rappelle Nathan mais en même temps on peine à entrer vraiment dans les sentiments de Sarah. Le lecteur apparait alors spectateur mais de loin, très loin. Sarah est comme une ombre...

Tout est flou, gris. J'ai eu l'impression d'un tableau de fin d'été... loin de l'histoire du livre. ça reste plat.

J'aime beaucoup cet auteur malgré tout mais là je ne sais que penser de ce roman.