Cécile Coulon sait créer une ambiance des années 50 !
Ici, une petite ville paumée dans le sud profond des USA.
Les hommes après s'être tués à la tâche à la scierie le jour, finissent à s'abrutir avec le tord boyaux du bar local le soir.
On est capturé jusqu'au bout de l'histoire.
Le contexte familial et social peut-il jouer un rôle dans la reproduction de certains comportements ?

UN PAGE TURNER ADDICTIF

Un suspense derrière chaque page, les chapitres sont courts donnant un rythme, une intensité à la lecture, des personnages aux multiples facettes.
L'autrice déroule un scénario absolument génial aux confins de la folie humaine, un dénouement machiavélique.
Un conseil :
ne vous fiez pas aux apparences !

C'est l'histoire d'un petit bonhomme, Mimo, d'1m40, né au seuil de la pauvreté.
Il va faire ses preuves en tant que sculpteur auprès d'une famille bourgeoise "Orsini" et fera la connaissance de Viola, une rencontre qui n'aurait jamais du se faire...
Des hautes sphères du Vatican, où par les proches de Mussolini, Mimo devra faire des choix.

J'ai vraiment aimé le talent de rendre magique le quotidien et le banal.
Ce livre raconte le destin tragique d'un enfant maudit. On se lance dans un conte poétique, 140 pages pour comprendre POURQUOI ?
Pour moi le même plaisir qu'un Ken Follett.

Rose revient voir son père en soins palliatifs, elle souhaite "vider son sac" de toute sa rancœur... Une relation père/ fille que les non-dits ont abimée.