J’apprends le Qi Gong, je pratique le yoga avec le cerveau

Cet ouvrage s’inspire du principe suivant : Les obstacles à un apprentissage seront d’autant mieux surmontés par l’apprenant que celui-ci sera en mesure de porter un regard critique sur son mode d’accès au savoir. Dans cette perspective, il est décrit dans cet ouvrage, en prenant pour exemple le Qi Gong, le contenu des acquisitions partielles du mouvement à reproduire (imprégnation inconsciente, mémorisation, automatisation, coordination, appropriation, etc.) ainsi que tout ce qui détermine l’ordre dans lequel s’échelonneront toutes ces acquisitions partielles (mode personnel d’accès au savoir, les acquis corporels antérieurs, distanciation par rapport à ces acquis antérieurs). Ainsi informé, l’apprenant sera en mesure d’identifier les obstacles à l’ordonnancement de ses acquisitions partielles. La synthèse de ces acquisitions associée à une prise de conscience dans le mouvement fait l’objet de la seconde partie de l’ouvrage, en prenant l’exemple de la pratique du yoga. Cet exemple permet de traiter les modalités de la coordination de l’attention avec l’intention propres à la pratique du Qi Gong. Pour chaque terme de la description détaillée de ces démarches d’apprentissage, l’auteur se réfère aux résultats récents de la recherche en neurobiologie et aux ouvrages traitant des profils et processus d’apprentissage. Le cerveau n’étant pas le seul organe à jouer un rôle dans le modèle explicatif en neurobiologie, il apparu justifier de le mettre en évidence par un point d’interrogation dans le titre de l’ouvrage : avec le cerveau ? oui, mais pas tout le temps. Cette exploration neurobiologique s’adresse aussi aux enseignants qui devront adapter la pédagogie en fonction de la diversité des démarches d’apprentissage de leurs élèves.