Les proèmes des lectures de Saint Thomas d'Aquin aux principales oeuvres d'Aristote, 4, Une introduction à la philosophie, tome 3 : Philosophie morale et politique, Les proèmes des lectures de saint Thomas d'Aquin aux oeuvres principales d'Aristote
EAN13
9782755400595
ISBN
978-2-7554-0059-5
Éditeur
"François-Xavier de Guibert"
Date de publication
Collection
Philosophie (3)
Séries
Les proèmes des lectures de Saint Thomas d'Aquin aux principales oeuvres d'Aristote (4)
Nombre de pages
263
Dimensions
23,8 x 16 x 2,4 cm
Poids
450 g
Langue
français

4 - Une introduction à la philosophie, tome 3 : Philosophie morale et politique

Les proèmes des lectures de saint Thomas d'Aquin aux oeuvres principales d'Aristote

De

Préface de

"François-Xavier de Guibert"

Philosophie

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Dans le volume précédent, nous avons étudié ce qui concerne la raison spéculative, que ce soit lorsqu'elle réfléchit sur elle-même, comme dans la Science rationnelle, ou lorsqu'elle étudie les êtres naturels, comme dans les Libri naturales. Or l'une des grandes distinctions introduites par Aristote est celle qui existe entre la raison spéculative, théorétique et la raison pratique, entre une connaissance qui cherche à connaître pour connaître et contempler l'ordre de
l'univers, et une connaissance qui se met au service de l'agir moral et politique de l'être humain. Thomas d'Aquin, en commentant l'Ethique à Nicomaque et La Politique d'Aristote, nous livre une étude capitale sur les caractéristiques essentielles de l'agir moral et politique de l'être humain. Et, dans les proèmes de ses commentaires, il présente l'objet et la finalité de la raison pratique morale et politique
ainsi que la manière dont on peut considérer les actes moraux et politiques de chaque personne. Si l'on a pu parler de "science morale", il semble nécessaire de lire les deux proèmes de saint Thomas à ses deux commentaires - ainsi que les commentaires qu'il fait de ce qu'il estime être les propres proèmes d'Aristote - pour s'apercevoir que la "science morale" ne peut pas être dite science au même titre que les "sciences" de la nature, qu'une philosophie morale et politique ne peut pas raisonner comme raisonne une philosophie de la nature. C'est donc à la découverte de l'ordre pratique, moral et politique, que ces proèmes de saint
Thomas nous invitent. On remarquera qu'on ne sépare pas ce qui concerne la morale et ce qui revient à la "politique", tant il est vrai que la réalité de l'agir humain dépend des intentions, des choix, des décisions personnelles de chacun, mais également d'une participation effective et nécessaire de chaque personne à diverses communautés, et d'abord à la communauté familiale dont il est naturellement une partie. Le bien propre que chacun cherche et désire est toujours relatif à un bien commun, désiré et vécu à plusieurs et pour plusieurs.
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