Journal d'occupation, Paris 1940-1944, Chronique au jour le jour d'une époque oubliée
EAN13
9782868396624
ISBN
978-2-86839-662-4
Éditeur
"François-Xavier de Guibert"
Date de publication
Collection
Histoire politique
Nombre de pages
290
Dimensions
24 x 16 x 2,3 cm
Poids
416 g
Langue
français
Code dewey
944.361

Journal d'occupation, Paris 1940-1944

Chronique au jour le jour d'une époque oubliée

De

"François-Xavier de Guibert"

Histoire politique

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"Ceci est la transcription exacte d'un "Journal", commencé le 21 juin 1940 et arrêté le 9 aout 1944. Ces quatre cahiers dormaient dans une petite valise, avec quelques souvenirs de jeunesse et d'enfance. Il y a quatre ans environ, je les ai recherchés, certaine d'y trouver des preuves -mes preuves- que tous les Français n'étaient pas des collaborateurs, affirmation trop souvent avancée et qui me révolte... ... Ceux qui ont vécu cette époque y retrouveront un peu de leurs jeunes années. Les autres verront ces temps anciens sous un angle très différent de ce que présentent aujourd'hui des études sérieuses, documentées, synthétisant et rationalisant à l'extrême (avec le recul, c'est facile !) le quotidien d'une période où rien n'était simple, ni évident, ni prévisible, ni vraiment gai, ni uniquement dramatique, mais où chaque instant était intensément vécu. Dans ces lignes, par "le petit bout de la lorgnette", on voit un peu de tout : des remarques sur la vie de chaque jour, les échos d'innombrables rumeurs, les réactions des parisiens, les nouvelles diffusées par la presse et la radio, la radio anglaise, bien sur. Des jugements et commentaires, politiques et militaires, feront peut-être sourire parfois par leur naïveté (j'ai eu 20 ans en octobre 40) mais tout est vrai, noté à chaud. ...Tous collabos, les Français ? Allons donc ! Bien sur, ils n'étaient pas tous Résistants non plus (avec un grand R) car, malgré le désir que l'on pouvait avoir de "faire quelque chose", il n'était pas si facile que ça "d'entrer en Résistance" pour un Français moyen. D'une part, nous étions vaincus et occupés, on l'oublie volontiers quand on fait un survol critique de ces sombres années. D'autre part, était-il toujours possible, surtout pour un homme ou une femme ayant déjà une vie organisée, des responsabilités, de planter là sa famille, ses enfants, son gagne-pain, pour s'engager à fond dans la grande aventure du "clandestin" ? Certains ont pu le faire, grâce à des situations familiales favorables à une telle décision, grâce surtout à une totale liberté d'action, d'où le grand nombre de jeunes dans la Résistance... ...Pourtant, en dehors de toute action sérieuse, structurée, encadrée, il y eut tant de petits actes qui furent des preuves de résistance...
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