Dans les bras d'Alexi Demetri
EAN13
9782280211413
ISBN
978-2-280-21141-3
Éditeur
Harlequin
Date de publication
Collection
Création pour reprise (3022)
Nombre de pages
149
Poids
82 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais

Dans les bras d'Alexi Demetri

De

Harlequin

Création pour reprise

Indisponible

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Prologue?>« Je ne suis peut-être pas enceinte, après tout », pensa Katie, farouchement, en contemplant les toits de Londres, que le soleil nimbait de rose. Elle n'avait qu'une semaine de retard, et son cycle avait tendance à être irrégulier... Il était néanmoins préférable de faire le test de grossesse au plus vite et le moment était particulièrement propice puisque les bureaux étaient déserts.Oui, mais si le test était positif ?Certes, son patron était l'homme le plus beau et le plus fascinant qu'elle eût jamais rencontré. Leur liaison la comblait. L'ennui, c'était qu'il s'agissait seulement d'une liaison...Alexi n'était pas du genre à se ranger, il avait été très clair là-dessus, et, pour sa part, cet accord lui convenait à la perfection, au départ. Elle s'était imaginé qu'elle maîtrisait la situation. Mais aujourd'hui, elle ne portait plus du tout le même regard sur leur relation. Et cela lui faisait peur.Alors qu'elle allait saisir son sac pour y prendre le test de grossesse, un bruit dans la pièce voisine l'alerta. Elle n'était pas seule ! Elle se retourna vivement : Alexi était planté sur le seuil de son bureau.Comme toujours en sa présence, elle sentit son cœur s'emballer. « Beau à se damner », ainsi l'avait-elle décrit une fois, et cette description convenait à la perfection au nabab grec qui lui faisait face.– Tout le monde est rentré chez soi, lui fit-il observer.– J'avais des budgets à vérifier, répondit-elle en se rasseyant à son bureau.– Où en es-tu ?– J'ai presque terminé. Le contrat sera finalisé dans quelques jours.Et, dans quelques jours, elle ne travaillerait plus ici, chez Demetri Shipping.Katie leva les yeux vers Alexi, qui était entré dans la pièce. Elle aimait son style vestimentaire chic et flamboyant, sa silhouette élancée et athlétique. Mais ce n'était pas ce qui l'attirait le plus. Ce qui la fascinait vraiment, c'était son aura d'assurance et de pouvoir, sa décontraction mêlée d'arrogance. Elle aurait aimé se dégager de l'emprise qu'il exerçait sur elle et sur ses sens... mais, contre cela, elle ne pouvait rien !Alors qu'il parvenait près de son bureau, elle s'efforça de refouler ses émotions.– Tu as bien travaillé, lui dit-il. Il faut que nous discutions, que nous envisagions l'évolution des choses.De quoi voulait-il parler ? se demanda-t-elle, la gorge sèche. Sur quel terrain voulait-il l'attirer ? Le terrain sentimental ?– J'aimerais que tu restes, ajouta tranquillement Alexi.Envahie d'une émotion qu'elle n'osa analyser, elle demanda avec circonspection :– A quel titre ?– Au même titre. J'acquiers une nouvelle entreprise, j'aimerais que tu supervises un projet comparable.Déçue, Katie s'efforça de dompter sa déconvenue. Ce n'était évidemment pas l'affectif qui était en jeu, elle aurait dû s'en douter ! Alexi ne parlait jamais d'émotions ni de sentiments. Pour lui, c'était tabou !– Et... et nous ? se contraignit-elle à demander.Il riva sur elle son regard sombre en esquissant un sourire.– Nous pouvons continuer comme avant, non ? Savourer notre plaisir réciproque.– Nous en discuterons plus tard, répondit-elle, avec une fausse désinvolture.Il fronça les sourcils comme s'il n'avait pas prévu une telle réaction, puis il se pencha en avant et posa les mains sur son bureau.– Passons à la question suivante, ajouta-t-il : chez toi ou chez moi ?Il passait sans transition du rôle d'homme d'affaires à celui d'amant ! songea-t-elle. Elle se sentit déroutée, et soudain nerveuse. Elle le désirait tant ! Elle avait tant envie de se blottir dans ses bras ! L'ennui, c'était qu'il ne se contenterait pas d'une étreinte. Il lui ferait l'amour jusqu'à ce qu'elle soit saturée de sensations, comblée au-delà de toute attente. Puis, avec ce sourire satisfait qui lui était coutumier, il lui dirait qu'elle était merveilleuse, et recommencerait aussitôt à... parler affaires.Etrangement, ce soir, pour la première fois depuis leur rencontre, elle avait l'impression de ne plus pouvoir gérer cette situation. Envahie d'une anxiété perturbante, cherchant à gagner du temps, elle biaisa :
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