- EAN13
- 9782356876171
- ISBN
- 978-2-35687-617-1
- Éditeur
- Le Bord de l'eau
- Date de publication
- 11/01/2019
- Collection
- Bord de l'eau
- Nombre de pages
- 144
- Dimensions
- 20 x 13 x 1 cm
- Poids
- 500 g
- Langue
- français
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Pour expliquer la montée des forces populistes – Trump, le Brexit, le Front national, Orban… – les experts invoquent l’avènement de la « post-vérité ». Ce concept connaît une inflation galopante, couronnée par le titre de « mot de l’année 2016 » décerné par le prestigieux Dictionnaire d’Oxford, lequel définit ainsi la post-vérité : « Des circonstances dans lesquelles les faits objectifs ont moins d’influence pour modeler l’opinion publique que les appels à l’émotion et aux opinions personnelles. »
Ceux qui utilisent la notion de « post-vérité » considèrent que le monde est entré dans une nouvelle ère au cours des années 2000 : l’empire des fake news. Cette ère se caractérise selon eux par la multiplication des contre-vérités outrancières professées par les dirigeants politiques (séquence inaugurée par le flacon de Colin Powell) et par l’indifférence des peuples à l’égard de la vérité. Extrémisme, complotisme et populisme seraient les preuves irréfutables que la vérité est en train de s’éroder.
Faut-il croire cette analyse ? Pas selon Manuel Cervera-Marzal.
En retraçant la généalogie de cette notion, ce livre soutient une thèse forte : cessons de craindre l’avènement de la « post-vérité ». Car la première vertu d’un citoyen est de savoir mentir, de déformer la réalité afin de la transformer. Et si la post-vérité – et son frère jumeau : le populisme – ne constituaient pas une menace pour la démocratie mais, au contraire, la possibilité de sa régénération ?
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Faut-il croire cette analyse ? Pas selon Manuel Cervera-Marzal.
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