- EAN13
- 9782251442549
- ISBN
- 978-2-251-44254-9
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 12/01/2004
- Collection
- Romans, Essais, Poésie, Documents
- Nombre de pages
- 500
- Dimensions
- 22,4 x 14,5 x 3,6 cm
- Poids
- 668 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 273.6
Traité des invectives au temps de la Réforme
De Claude Postel
Les Belles Lettres
Romans, Essais, Poésie, Documents
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Royaume de France 1510-1584: tel est l'horizon de cet ouvrage abondamment illustré, qui retrace sur cette longue période, l'évolution des invectives qui ont structuré la polémique théologico-politique de ces années de réformes.
Auteurs des invectives: des hommes. À eux s'est posée la question d'une défense sans concessions du statu quo religieux, politique et social ou, à l'inverse, d'une tentative pleine d'espérance de changer l'état des choses. Sous leur plume, que de mots d'actualité: "La foi ne doit dépendre du prince" et encore: “Quand on ruine, on se ruine soi-même.”
Les années passant, on voit l'invective – ultime expression de la violence des mots – conduire aux maux de la violence qu'engendrent sept guerres civiles. Se révèle ainsi l'évolution de la langue. Les armes inventées par les polémistes à l'encontre de leurs adversaires sont ensuite inventoriées: mots-forgés – traduction d'une riche invention langagière –, vocabulaire animalier et vocabulaire du corps, ensuite rassemblés en un glossaire de 200 mots accompagnés de nombreuses citations référencées.
Ce livre est une contribution à l'histoire du langage et à l'anthropologie historique du XVIe siècle. En ces temps de tensions inter-religieuses et inter-culturelles, il atteste que la violence des mots provoque, soutient, amplifie la violence de ceux qui en usent.
Auteurs des invectives: des hommes. À eux s'est posée la question d'une défense sans concessions du statu quo religieux, politique et social ou, à l'inverse, d'une tentative pleine d'espérance de changer l'état des choses. Sous leur plume, que de mots d'actualité: "La foi ne doit dépendre du prince" et encore: “Quand on ruine, on se ruine soi-même.”
Les années passant, on voit l'invective – ultime expression de la violence des mots – conduire aux maux de la violence qu'engendrent sept guerres civiles. Se révèle ainsi l'évolution de la langue. Les armes inventées par les polémistes à l'encontre de leurs adversaires sont ensuite inventoriées: mots-forgés – traduction d'une riche invention langagière –, vocabulaire animalier et vocabulaire du corps, ensuite rassemblés en un glossaire de 200 mots accompagnés de nombreuses citations référencées.
Ce livre est une contribution à l'histoire du langage et à l'anthropologie historique du XVIe siècle. En ces temps de tensions inter-religieuses et inter-culturelles, il atteste que la violence des mots provoque, soutient, amplifie la violence de ceux qui en usent.
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