- EAN13
- 9791021000742
- Éditeur
- Tallandier
- Date de publication
- 11/02/2016
- Collection
- L'histoire en batailles
- Langue
- français
Autre version disponible
-
Papier - Tallandier 9,00
Il y a près de soixante ans maintenant, l’armée française livrait, à Diên Biên
Phu, la dernière bataille rangée de son histoire. Cinquante-six jours durant,
des combats acharnés opposent les troupes de l’Union française aux soldats de
l’armée populaire vietnamienne. Depuis lors, ces trois syllabes sont synonymes
de courage et de sacrifice. Côté français, cette bataille perdue, qui se solde
par la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954, précipite la
fin de la guerre d’Indochine. Elle provoque aussi un réel traumatisme en même
temps qu’une prise de conscience de l’opinion publique française, qui
s’interroge sur les raisons qui ont conduit à l’anéantissement de 17
bataillons, parmi les meilleurs, et à la perte de 15 000 hommes – morts,
blessés, prisonniers – commandés par le général de Castries. À l’appui
d’archives et de témoignages inédits, Ivan Cadeau donne à voir une autre
réalité de cet événement capital, notamment à travers la chasse aux
responsables qui s’est ouverte dès 1955 et qui fait encore débat aujourd’hui.
Il montre encore que, comme l’écrira le général Ely, « si par une chance
inespérée, Diên Biên Phu n’était pas tombé, si seulement la place avait été
dégagée par une intervention aérienne américaine, le choix fait par le général
Navarre ne serait-il pas considéré encore aujourd’hui comme un trait de génie
? »
Phu, la dernière bataille rangée de son histoire. Cinquante-six jours durant,
des combats acharnés opposent les troupes de l’Union française aux soldats de
l’armée populaire vietnamienne. Depuis lors, ces trois syllabes sont synonymes
de courage et de sacrifice. Côté français, cette bataille perdue, qui se solde
par la chute du camp retranché de Diên Biên Phu, le 7 mai 1954, précipite la
fin de la guerre d’Indochine. Elle provoque aussi un réel traumatisme en même
temps qu’une prise de conscience de l’opinion publique française, qui
s’interroge sur les raisons qui ont conduit à l’anéantissement de 17
bataillons, parmi les meilleurs, et à la perte de 15 000 hommes – morts,
blessés, prisonniers – commandés par le général de Castries. À l’appui
d’archives et de témoignages inédits, Ivan Cadeau donne à voir une autre
réalité de cet événement capital, notamment à travers la chasse aux
responsables qui s’est ouverte dès 1955 et qui fait encore débat aujourd’hui.
Il montre encore que, comme l’écrira le général Ely, « si par une chance
inespérée, Diên Biên Phu n’était pas tombé, si seulement la place avait été
dégagée par une intervention aérienne américaine, le choix fait par le général
Navarre ne serait-il pas considéré encore aujourd’hui comme un trait de génie
? »
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