Empêcher la guerre, Le pacifisme du début du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale
EAN13
9782360589456
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Langue
français

Empêcher la guerre

Le pacifisme du début du XIXe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale

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Comment empêcher la guerre ?

Est-ce par un refus antimilitariste de porter les armes, ou par un effort
préventif pour régler pacifiquement les conflits au moyen d’organismes
internationaux ? Peut-on interdire de faire la guerre ? Y-a-t-il des guerres
justes ? Pour se défendre par exemple si l’on est attaqué. Peut-on instituer
un Droit de la guerre interdisant certaines pratiques ?

Le débat autour de la guerre et de la paix n’est pas récent. Dès le Moyen Age
et la Renaissance des hommes d’Eglise s’interrogent. Au XVIIIe siècle certains
rêvent d’instaurer une paix « perpétuelle ». Mais c’est au XIXe siècle et au
XXe que philosophes, économistes, écrivains, hommes politiques, clercs
élaborent de nombreux projets. Car, du précepte chrétien Tu ne tueras point à
la conception marxiste d’une guerre capitaliste dont les prolétaires seraient
les instruments et les victimes, le courant pacifiste s’exprime dans une
multitude de mouvements d’inspiration variée, incarnés parfois par d’illustres
personnalités.

Dans cet ouvrage Nadine-Josette Chaline, professeur émérite à l’Université de
Picardie Jules Verne, révèle toute la diversité de ce pacifisme, son écho dans
l’opinion publique, mais aussi son échec face à deux guerres mondiales qu’il
n’aura pas su ou pas pu empêcher.

EXTRAIT

Eviter la guerre ou, une fois le combat engagé, l’arrêter… Tel est le but que
se donnent divers groupes ou personnalités aspirant à faire disparaître la
violence pour régler les différends susceptibles de survenir entre les pays.
Ces efforts émanent d’hommes engagés depuis parfois longtemps dans une
réflexion sur la nécessité et les moyens de maintenir la paix. En effet, un
pacifisme aux multiples facettes se développe au cours du XIXe siècle,
beaucoup plus discret que le nationalisme, mais surtout divisé en multiples
tendances selon ses motivations. Utilisé pour la première fois au Congrès
universel pour la Paix tenu à Glasgow en 1901, le terme « pacifisme » n’est
d’ailleurs passé dans le langage courant qu’au début du XXe siècle et n’est
admis dans le Dictionnaire de l’Académie qu’en 1930 après de longues
discussions. Mais quelle paix veut-on ? Et par quels moyens l’obtenir, puis la
garantir ?
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