L’aqueduc de Vorgium, Carhaix (Finistère), Contribution à l’étude des aqueducs romains
EAN13
9782271141781
Éditeur
CNRS Éditions via OpenEdition
Date de publication
Collection
Gallia Supplément
Langue
français

L’aqueduc de Vorgium, Carhaix (Finistère)

Contribution à l’étude des aqueducs romains

CNRS Éditions via OpenEdition

Gallia Supplément

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Afin d’améliorer les conditions d’hygiène, de confort et d’agrément en milieu
urbain, nombre de villes romaines de la Gaule se sont dotées d’importantes
infrastructures servant à approvisionner en eau les quartiers et les monuments
publics. À l’extrémité de la péninsule armoricaine, aux confins de l’Empire, à
Vorgium (Carhaix, Finistère), l’aqueduc romain (ier-ive siècle) parcourt les
molles croupes schisteuses du bassin de Châteaulin, à l’est de Carhaix, dans
les Côtes-d’Armor et le Finistère. Si, de longue date, l’aqueduc a fait
l’objet de mentions d’inégal intérêt, les connaissances restaient encore il y
a peu très fragmentaires. À l’issue de vingt années de recherches, ce volume
offre une vision complète de la gestion de l’eau dans cette ville. Il permet
de reconstituer pas à pas les étapes et les vicissitudes de la réalisation
d’un projet de grande ampleur pour amener l’eau courante à la fin du iie
siècle, après une première tentative infructueuse au siècle précédent. La
description minutieuse des différentes sections de ces deux canalisations
ouvre sur une série d’analyses traitant des vestiges des deux ouvrages d’art,
l’un souterrain et l’autre aérien, de la diversité des modes de construction,
des choix stratégiques des tracés et des évaluations de débit en lien avec
l’étude de la ressource. Le contexte naturel de cette adduction a eu un impact
sur son fonctionnement mais aussi sur son étude hydraulique, imposant
l’élaboration d’une méthodologie adaptée à l’absence de dépôts calcaires. La
mise en relation des adductions avec les infrastructures consommatrices,
thermes, fontaines et, au bout de la chaîne, les égouts reste ici au stade de
l’esquisse, à la mesure de notre perception encore trop incomplète de la ville
antique et de ses équipements publics. Une contribution majeure à l’étude des
aqueducs romains de la Gaule.
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