- EAN13
- 9782140256608
- Éditeur
- L'Harmattan
- Date de publication
- 27/09/2022
- Collection
- Acteurs de la Science
- Langue
- français
La réforme médicale avortée (1778-1793)
Jean-Marie Auradou, Christian Dupin de Saint Cyr
L'Harmattan
Acteurs de la Science
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 27,50
A la suite de la mort de Louis XIV, de la délivrance de la Régence et de la
publication de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, les idées
bouillonnent. La chirurgie a fait des progrès considérables depuis Ambroise
Paré et vient de créer une Académie de Chirurgie, mais la médecine stagne.
Pourtant des médecins, comme celui du roi lui-même, Chirac, ont tenté de la
sortir de sa léthargie. Chirac souhaitait une Académie de Médecine
correspondante des hôpitaux qui proposerait des remèdes, mutualiserait les
expériences. Jalouse de ses privilèges, la Faculté de Paris fait échouer le
projet. Il faudra attendre un médecin, Lassone, un ministre, Turgot et enfin
un jeune médecin, Vicq d'Azyr, pour reprendre cette idée de mutualisation des
compétences et, malgré l'opposition farouche de la Faculté de Paris, ils
créent la Société Royale de Médecine. Cette aventure n'eut qu'un temps, la
Révolution et la mort de Vicq d'Azyr mirent fin à l'expérience mais, plus
encore, il fallait attendre Pasteur et la découverte des microbes pour
envisager une autre médecine. Cet ouvrage expose cette tentative de
révolutionner l'Art qu'est la médecine et l'approche moderne des créateurs de
la Société Royale de Médecine.
publication de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert, les idées
bouillonnent. La chirurgie a fait des progrès considérables depuis Ambroise
Paré et vient de créer une Académie de Chirurgie, mais la médecine stagne.
Pourtant des médecins, comme celui du roi lui-même, Chirac, ont tenté de la
sortir de sa léthargie. Chirac souhaitait une Académie de Médecine
correspondante des hôpitaux qui proposerait des remèdes, mutualiserait les
expériences. Jalouse de ses privilèges, la Faculté de Paris fait échouer le
projet. Il faudra attendre un médecin, Lassone, un ministre, Turgot et enfin
un jeune médecin, Vicq d'Azyr, pour reprendre cette idée de mutualisation des
compétences et, malgré l'opposition farouche de la Faculté de Paris, ils
créent la Société Royale de Médecine. Cette aventure n'eut qu'un temps, la
Révolution et la mort de Vicq d'Azyr mirent fin à l'expérience mais, plus
encore, il fallait attendre Pasteur et la découverte des microbes pour
envisager une autre médecine. Cet ouvrage expose cette tentative de
révolutionner l'Art qu'est la médecine et l'approche moderne des créateurs de
la Société Royale de Médecine.
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