- EAN13
- 9782140188329
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 02/09/2021
- Collection
- Histoires et idées des Arts
- Langue
- français
Alfred de Curzon
Le dernier des classiques
Thierry Thomas
Éditions L'Harmattan
Histoires et idées des Arts
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 28,00
L'ouvrage s'attache à la vie et à l'oeuvre du peintre Alfred de Curzon. Né à
Moulinet, près de Poitiers en 1820, lauréat du prix de Rome (1849) pour le
paysage historique, il effectue deux séjours en Italie avec une double
excursion en Grèce et à Constantinople où il fait la connaissance de Théophile
Gautier. Dans son style classique, académique, il va peindre toute sa vie des
scènes et des paysages italianisants et grecs. Parti du paysage, il se hisse
au tableau de genre historique. Ses toiles aussi bien à Paris qu'en province
récoltent honneurs, médailles, le tout couronné par la Légion d'honneur à
l'issue du Salon de 1865. Chaque Salon ainsi que les grandes expositions
régionales sont accompagnés des critiques de l'époque replacées dans le
contexte artistique et dans l'oeuvre de l'artiste poitevin. Les plus grands
critiques d'art du XIXe siècle ont rendu compte des envois de Curzon au Salon
: Baudelaire, Gautier, Delécluze, Mantz, Champfleury, Astruc, Zola, etc., avec
des jugements souvent opposés. Reconnu par ses pairs et le public, Curzon
quand il décède emporte dans la tombe une façon de voir le monde, une manière
de peindre et les grandes heures du Salon classique des Champs-Élysées.
Moulinet, près de Poitiers en 1820, lauréat du prix de Rome (1849) pour le
paysage historique, il effectue deux séjours en Italie avec une double
excursion en Grèce et à Constantinople où il fait la connaissance de Théophile
Gautier. Dans son style classique, académique, il va peindre toute sa vie des
scènes et des paysages italianisants et grecs. Parti du paysage, il se hisse
au tableau de genre historique. Ses toiles aussi bien à Paris qu'en province
récoltent honneurs, médailles, le tout couronné par la Légion d'honneur à
l'issue du Salon de 1865. Chaque Salon ainsi que les grandes expositions
régionales sont accompagnés des critiques de l'époque replacées dans le
contexte artistique et dans l'oeuvre de l'artiste poitevin. Les plus grands
critiques d'art du XIXe siècle ont rendu compte des envois de Curzon au Salon
: Baudelaire, Gautier, Delécluze, Mantz, Champfleury, Astruc, Zola, etc., avec
des jugements souvent opposés. Reconnu par ses pairs et le public, Curzon
quand il décède emporte dans la tombe une façon de voir le monde, une manière
de peindre et les grandes heures du Salon classique des Champs-Élysées.
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