Le Météorologue

Olivier Rolin

Seuil

  • Conseillé par (Librairie Le Neuf)
    30 octobre 2014

    Coup de cœur d'Olivier

    Alexeï Féodossiévitch Vangenheim, l’homme qui aimait les nuages est le premier Directeur du service d’hydrométéorologiste de l’URSS dans les années 20. « Bon communiste » il est pourtant dénoncé pour sabotage en 1934 et condamné à dix ans de travaux forcés sur l’archipel des Solovki. Alexeï écrit à sa femme et à sa fille de 4 ans à qui il adresse un album fait de sa main pour lui apprendre les matières essentielles à son apprentissage .Olivier Rolin qui séjourne régulièrement en Russie va découvrir cet album lors d’une visite à Solovki. Après enquête auprès de ses proches et de lectures d’archives, il décide alors d’écrire la vie de cet homme dans l’univers concentrationnaire soviétique.
    Roman, récit, enquête, biographie … tout à la fois. Le roman n’exclut pas l’exactitude. Un livre émouvant et terrifiant à la fois. Surement un des meilleurs livres de cette dernière rentrée littéraire.


  • Conseillé par
    11 juin 2016

    À travers "Le Météorologue", c'est un hommage que rend Olivier Rolin à ces millions d'hommes qui ont cru à l'idéologie communiste et ses grands principes égalitaires. Tout au bout broyés dans les geôles de Staline, ces innocents seront les victimes d'une utopie dévoyée en régime totalitaire, d'une Grande Terreur à laquelle, ils n'auront rien compris.
    gracedubois


  • Conseillé par
    11 juin 2016

    A travers "Le Météorologue", c'est un hommage que rend Olivier Rolin à ces millions d'hommes qui ont cru à l'idéologie communiste et ses grands principes égalitaires. Tout au bout broyés dans les geôles de Staline, ces innocents seront les victimes d'une utopie dévoyée en régime totalitaire, d'une Grande Terreur à laquelle, ils n'auront rien compris.
    gracedubois


  • Conseillé par
    30 juin 2015

    camp, terreur, URSS

    Je dois l’avouer, j’ai eu beaucoup de mal avec le style de la narration de ce récit qui alterne 3ème et 1ère personne dans un même paragraphe.

    Et comme pour ne pas alourdir le propos, l’auteur ne cite pas ses sources, je m’y suis perdue parfois. Une lecture exigeante, donc.

    Venons-en au propos : l’auteur soulève un point délicat, celui de la crédibilité des témoignages des victimes des purges de Staline. En effet, les rares qui ont pu, à l’époque, passer à l’Ouest, ont subi l’omerta parfois violente des membres du très respecté Parti Communiste. Ceux qui ont pu parler. Pour les autres, il ne reste qu’une photographie sur le lieu de la fausse commune qui leur sert de sépulture, si jamais elle a été découverte.

    Les rescapés de la Shoah témoignent sans relâche ; qui parle pour les « Purgés » du stalinisme, ceux qui ont cru jusqu’au bout que Le Petit Père des Peuple pouvait les sauver ?

    L’image que je retiendrai :

    Celle des reproductions en fin de volume des planches de la météorologue envoyait à sa fille.

    https://alexmotamots.wordpress.com/2015/06/24/le-meteorologue-olivier-rolin