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    15 juillet 2012

    «Une nuit, ils ont fait une erreur...Trente-trois villageois ont été blessés. Treize tués, dont Bi Thi Cu, deux ans; Dao van Cu, le frère de Bi, quatre ans; Le Xi, deux ans; Dao Thi Thuong, neuf ans; Pham Thi Ku, quatre ans; Pham Khanh, quinze ans; Le Chuc, huit ans; Le Thi Tam, dix ans...des enfants.»

    Tim O’Brien est né en 1946 à Austin dans le Minnesota.
    Ouvertement contre la guerre du Vietnam, il pense d’abord déserter au Canada ou en Europe mais sera finalement incorporé dans la Troisième Section, où il passera un an, en 1969 et 1970.

    Dans «Si je meurs au combat» O’Brien témoigne.
    C’est désormais un classique sur la guerre du Vietnam.
    La guerre au quotidien. La peur, le courage, la lâcheté, la folie.
    Le massacre de My Lai, le racisme, les drogues pour tenir, les ordres absurdes et contradictoires, les politiques planqués dans leurs bureaux...
    La guerre vécue et vue par un grand écrivain.
    Remarquable ! Indispensable !

    «On n’était pas tous des lâches. Mais gagner la guerre, c’était pas notre unique vocation.»