Lady K "http://antredeslivres.blogspot.com"

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Que dire, que dire ?
Et bien tout simplement que je suis mordue de lecture, je ne peux tout simplement pas m'en passer ... J'adore la lecture depuis toute petite ! C'est un vrai moment de détente.
Depuis quelques temps je tiens un blog qui fait part de mes lectures et ressentis à ceux qui me liront ... j'aime partager les impressions sur nos lectures ! Alors n'hésitez pas, je vous répondrais !

26 mai 2019

Une bonne surprise

Simon vient de fêter ses neuf ans. Il passe avec succès les épreuves d’initiation et fait son entrée dans le gang des Pièces-à-Trous. Mais sa joie est de courte durée car, peu de temps après, l’Allemagne envahit la Belgique. C’est la guerre, la mort rôde à chaque coin de rue.

On sent que les aventures décrites – qui passent de simples jeux bons enfants à des petits actes de résistance plus osés – ne relèvent pas de la fiction. L’auteur le confirme d’ailleurs en fin d’ouvrage, il a pioché dans ses souvenirs et à lui-même vécu les situations auxquelles est confronté Simon. Cette petite touche d’authenticité rend le récit d’autant plus intéressant.

En effet, Le Commando des Pièces-à-Trous offre un témoignage direct sur la Seconde Guerre mondiale, mais à travers des yeux d’enfants. L’incertitude du lendemain, la peur, l’occupation, l’effort de guerre, la mort beaucoup trop présente… en une centaine de pages Pierre Coran parvient à dresser un tableau assez complet de la situation sur un ton plutôt léger. Car il ne faut tout de même pas perdre de vue que c’est avant tout un livre destiné à un jeune public !

En conclusion, un livre que j’ai mis un certain temps à sortir de ma Pile à Lire (pas loin de vingt ans…). Pourtant, l’expérience s’est avérée être bien plaisante !

26 mai 2019

Instructif et plaisant

En voilà, une réédition bienvenue. Car tout le monde connaît Hercule – ou pense le connaître, comme on va le voir… – sa force prodigieuse, pour ne pas dire surhumaine, et les douze travaux qu’il a accomplis. On s’imagine tout de suite un gentil gugusse qui vole au secours des pauvres gens, opprimés par des bêtes féroces. Alors que… pas du tout ! Notre héros, dans un accès de folie, a trucidé sa femme et ses enfants. Pour expier ses meurtres – dirigés par une main divine – il est condamné à se mettre au service de son cousin, le roi Eurysthée.

Ce dernier y voit l’occasion rêvée pour se débarrasser d’Hercule, car celui-ci pourrait légitimement réclamer le trône, et Eurysthée n’a pas du tout envie de lui laisser. Le roi lui assigne donc des travaux réputés impossibles à réaliser voire dangereux en croisant les doigts pour qu’Hercule y laisse la vie. Il essaye même de ruser, ce qui oblige notre héros grec à faire douze missions au lieu des dix prévues à l’origine…

Il est intéressant, encore une fois, de voir combien les héros grecs n’ont rien d’héroïque. Ici, Hercule n’est pas au service du peuple, mais agit pour son propre compte. Et si ça a des retombées positives, tant mieux, mais ce n’est pas du tout le but recherché. Par contre, moi qui le croyais juste extrêmement fort, j’ai pu m’apercevoir qu’il était également très rusé.

En conclusion, j’ai apprécié cette incursion dans la vie d’Hercule et de découvrir les douze épreuves qu’il a relevées haut la main (même si je ne les ai pas toutes retenues…).

17 mai 2019

Toujours aussi intéressant !

Après l’excellente surprise que m’a réservée le premier tome, je me suis jetée sur la suite sans attendre… Dans ce deuxième tome, nous faisons la connaissance – puisqu’elle est le personnage central – de Marie. Fille d’un très riche – mais très occupé – marchand d’armes, elle meuble ses journées en jouant à Kepler 62… jusqu’au jour où elle apprend qu’elle a été sélectionnée pour faire partie d’une mission spatiale.

Elle se rend alors dans un centre d’entraînement top secret où, avec d’autres « heureux élus », elle suit une formation rigoureuse et se prépare pour un aller sans retour vers Kepler62. Ce système solaire tout juste découvert pourrait bien être la planche de salut de l’humanité. C’est pourquoi, Marie, Joni, Ari et les autres vont y être envoyés en mission de reconnaissance et de colonisation. Tandis que les préparatifs battent leur plein, le doute s’insinue lentement dans l’esprit de Marie…

Nouveau tome, nouveau personnage principal. Si Ari et Joni m’avaient beaucoup touchée dans le premier tome, je dois bien avouer que je n’ai pas ressenti la même émotion pour Marie. Par contre, on en apprend un peu plus sur le jeu Kepler 62 et les ambitions cachées derrière. Dans le même temps, de nouvelles questions sans réponse font leur apparition… ce qui donne très envie d’avoir la suite sous la main. Mais pour le moment, elle n’est pas traduite !

En conclusion, un deuxième tome à la hauteur de mes attentes. Même si j’ai moins accroché avec Marie, l’histoire est intéressante et pleine de mystères. On en apprend un peu plus sur la mission Kepler 62, mais on sent que quelque chose de louche se trame. Vivement la suite !

15 mai 2019

De quoi passer un bon moment !

Nisaba est au service d’un être qu’elle exècre : l’Infant Akurgal. Elle essaye d’oublier sa situation en se réfugiant dans les brumes salvatrices de la drogue. Mais lorsque l’héritier royal décide de partir en croisade pour prouver sa valeur, le sang de Nisaba se fige. En tant qu’oblate de peau, son destin est lié à celui de son maître – s’il meurt, elle le suit dans la mort – elle se voit donc contrainte de le suivre, abandonnant son fils derrière elle, et de protéger l’Infant des comploteurs qui cherchent à l’éliminer… Ce qui n’est pas une mince affaire !

Ce que j’ai le plus apprécié dans cette lecture, c’est le système de magie assez original. En effet, les membres de la famille régnante s’attachent des oblats auxquels ils « empruntent » des sens ou des caractéristiques. En acceptant ce lien, l’oblat s’engage pour une vie de servitude dans une jolie cage dorée… À cela s’ajoute la magie de l’Irradiance, que seulement quelques élus parviennent à manier – comme Nisaba, mais également son contraire, la magie des Tréfonds, que seules des personnes aux noirs desseins peuvent manipuler.

Quant à l’histoire… j’ai eu un petit peu plus de mal. Pourtant, il se passe beaucoup de choses et ce premier tome – qui introduit les personnages et l’univers – ne manque pas d’action. Je l’ai toutefois trouvé un peu longuet par moments. Peut-être est-ce parce que je n’ai pas réussi à m’attacher sincèrement aux personnages. Surtout pas à Akurgal qui est détestable, même si l’auteur essaye de lui donner quelques côtés sympathiques, mais même pas Nisaba, notre héroïne au passé trouble et aux motivations nébuleuses. Je n’étais pas indifférente à son sort, mais elle ne m’a pas particulièrement touchée.

En conclusion, je suis contente d’avoir renoué avec un peu de fantasy. L’univers créé par Victor Fleury est intéressant, et même si l’histoire souffre de quelques longueurs, la fin se termine avec un sacré cliffhanger qui me donne bien envie de poursuivre la série !

13 mai 2019

Magique et dépaysant

À la suite de leurs tragiques mésaventures, les sœurs Blake se retrouvent perdues au fin fond de l’outback australien. Même si elles remercient le ciel d’être réunies, les perspectives d’avenir sont assez limitées dans la colonie de Swan River… Pandora, la plus jeune, a le mal du pays et désespère. Elle a beaucoup de mal avec ce nouveau mode de vie, sans confort voire primitif, et n’arrive pas à supporter le climat brûlant. Du coup, lorsqu’un émissaire arrivant tout droit d’Angleterre apprend aux sœurs Blake qu’elles héritent du magasin de leur oncle et de toute sa fortune, elle n’hésite pas une seule seconde et saute sur l’occasion de retourner à Outham.

La séparation d’avec ses sœurs est dure, mais ce n’est rien comparé à ce qui l’attend ! Le trajet de retour est semé d’embûches et si long qu’elle en perdrait presque l’espoir de revoir un jour le Lancashire… Mais lorsqu’elle pose enfin le pied dans sa ville natale, elle découvre qu’en son absence un être de la pire espèce a pris ses aises, menaçant son avenir et son bonheur. Elle doit agir avant que l’enfer ne recommence. Toutefois, cette fois-ci, elle est bien décidée à ne pas se laisser faire et à défendre chèrement ce qui lui revient de droit.

Le premier tome avait été un tel coup de cœur que je me suis jetée sur cette suite aussi vite que possible. Même si Pandora reste l’héroïne principale de ce tome, on continue à suivre la vie des trois autres sœurs Blake – pour notre plus grand plaisir. Ainsi on ne cesse de bondir d’un bout à l’autre de la Terre, suivant tour à tour Pandora dans son voyage puis dans sa nouvelle vie à Outham, et ses sœurs qui, contre toute attente, semblent trouver leur bonheur en Australie.

Encore une fois, Anna Jacobs a réussi à me faire voyager et m’a complètement dépaysée. Que ce soit la touffeur australienne ou la bruine anglaise, l’outback désertique ou les rues grises d’Outham, les atmosphères et les paysages sont si bien décrits que le lecteur a l’impression d’y être en chair et en os.

Autre gros point fort de l’autrice : les personnages. Elle arrive à créer des personnages réalistes, vivants, imparfaits mais attachants ou carrément antipathiques. Chaque protagoniste est unique et réserve de sacrées surprises – aussi bien à son entourage qu’au lecteur…

En conclusion, une suite que j’ai attendue avec impatience et que j’ai savourée tout au long de ma lecture. Ce deuxième tome est un régal à lire, et il est bien difficile de tourner la dernière page. J’espère qu’on retrouvera les sœurs Blake dans un troisième (voire même un quatrième ?!) tome.