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11 novembre 2015

«Se laisser surprendre par la réponse apportée par l'auteur»

«Comment aborder le thème de la mort sans tomber dans l'effet "drame "ou la condescendance ? La réponse vous la trouverez dans ce livre où une petite fille de 8 ans dont la force d'esprit et l'empathie vont frapper de plein fouet Jules, infirmier dans un hôpital. Au même âge que la fillette, il a perdu son grand-père, vrai compagnon de jeu, personnage complice qui lui faisait découvrir le monde et la vie. Il s'en est allé sans que Jules ne se doute de rien, n'ayant pas alors, les armes nécessaires pour faire face à l'ampleur de l'absence. Le silence de ses parents va alourdir le poids de son chagrin , son coeur se transformant en pierre.

Lola, elle, a perdu ses parents dans un accident de voiture et c'est à l'hôpital qu'elle rencontre Jules.

Elle lui donne une belle leçon de vie, ce droit à se soulager du poids du remord qu'il se refusait jusque là. Tout en elle incarne le courage et l'humilité, Jules se laisse alors tout doucement attiré vers elle.

Le lecteur s'interroge en se mettant à la fois à la place de ce petit garçon devenu homme, et à celle de la petite Lola. Il se demande quel comportement il aurait adopté face a une telle situation (Comment dire à un enfant que quelqu'un d'extrêmement proche a disparu ?) et se laisse surprendre par la réponse apportée par l'auteur.» - C'est écrit sur le blog de Nomiesbooks, et ça fait plaisir de le lire - http://nomiesbooks.canalblog.com

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10 novembre 2015

«« Et si j’étais le rêve de quelqu’un, de quelqu’un qui rêve ? Et quand il se réveillera, voilà, je n’existerai plus… », s’interroge une petite fille, Radhija, sur la réalité de son existence.
A cette question posée à ses parents, à son chat confident, à son miroir et à divers hauts personnages représentant l’autorité, le savoir, le pouvoir et le spirituel, Radhija n’obtient pas de réponse satisfaisante.
Pourtant, sa quête enfantine sera fructueuse dans le sens où son questionnement va gagner en profondeur et nourrir le cheminement de sa pensée.
La narration de Thierry Lenain marque subtilement cette progression par le passage au mode présent et à l’usage de verbes d’actions.
Radhija se demande alors si elle est libre de changer le rêve de celui qui la rêve, de désobéir, de changer le monde.
Seul l’écrivain, dernier personnage rencontré, va lui apporter un éclairage différent, source à son tour de questionnements… telle une petite ritournelle.
Les aquarelles vaporeuses de Irène Bonacina aux teintes ocre, rouge, verte et bleue : couleurs du système solaire dialoguent admirablement avec le texte. Les personnages sont tantôt auréolés d’un halo de lumière tantôt d’un rideau de couleur exprimant respectivement l’ouverture et l’ignorance jusqu’au point de rencontre d’un petit rond et d’un grand carré.
Les pages au grammage épais telles des feuilles de dessins sont très légères et agréables à tourner.
Un magnifique ouvrage de création philosophique et artistique autour de la question grave du sens de la vie, de la mort (qui se profile derrière l’achèvement du rêve) que les jeunes enfants ne manquent pas de poser aux adultes soudain…. muets. » C'est la librairie La Fabrique à Rêves qui écrit ça sur son blog - et ça fait plaisir de le ire - http://lafabriquearevesfourmies.blogspot.fr/

- où l'on se demande si l'on peut faire du mal en croyant faire du bien

Oskar Éditeur

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10 novembre 2015

«Elle va ouvrir Lali à la vie»

«Ce texte parle d'amour tout simplement, entre un père et sa fille et entre sa fille et une orpheline handicapée.
Marion a vingt ans et elle a décidé de partir en Inde donner de son temps dans un orphelinat.
Et là, c'est le choc : elle découvre un monde qu'elle ne soupçonnait pas, elle découvre les illusions perdues, elle découvre l'abandon d'une enfant, elle découvre le jugement de l'institution à travers l'infirmière...
Mais elle retrouve son doudou, là, sur le sol, dans ce triste orphelinat, le même que le sien bébé, et c'est comme un signe que c'est bien là qu'elle doit être.
Et elle va ouvrir les yeux sur Lali, elle va ouvrir Lali à la vie... non sans doutes, non sans questionnements du haut de sa jeune vie, à elle aussi. Et elle se raccroche à ce fil, le fil du téléphone, où à l'autre bout son père l'écoute, la guide mais sans lui dire ce qu'elle doit faire ou ne pas faire, comme un cordon invisible qui les relie encore un peu mais que le père sait que, inévitablement, il va se rompre bientôt pour laisser son enfant prendre son envol au secours d'une autre enfant, comme un passage de relai.
Et cette phrase, magnifique, qui résume à elle seule ce qu'est toute forme d'amour : "Est-ce que c'est vrai qu'on peut faire du mal quand on croit faire du bien ?". Je vous laisse découvrir la fin...
Les illustrations d'Olivier Balez apportent juste ce qu'il faut au texte. Une belle leçon d'amour et de vie. Tout simplement merci.» C'est Pépita qui écrit ça sur son blog Méli-Mélo de livres, et ça fait plaisir de le lire - http://melimelodelivres.blogspot.fr/

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10 novembre 2015

Une très belle réflexion sur l’amour

«Paola croyait que les histoires d’amour duraient toute une vie. Maintenant, elle sait qu’il y en a des longues et des courtes. Celle de ses parents a été courte et elle est née dedans ! Alors Paola doit vérifier son sac le dimanche soir, elle n’aime pas voir ce sac avec qui elle part une fois chez Papa, une fois chez Maman. Puis chacun des parents refait sa vie, Paola en a mal au cœur, elle voudrait tant qu’ils reviennent ensemble…
Le lecteur est ici transporté dans un beau conte philosophique sur l’amour, l’amour court. Pour tous ceux qui s’aiment, qui ne s’aiment plus et ceux qui regardent tout ça. Les acceptations sont difficiles, elles sont complexes. Les phrases sont lourdes d’émotions, lorsque Maman murmure : « Quand tu n’es pas là, je continue de t’aimer, Paola » ou quand Papa raconte ses rêves d’une grande famille avec la Maman de Paola dont il est séparé.
La plume de Thierry Lenain porte le lecteur à travers l’amour, la séparation et la tristesse sur un ton en rien pleurnichard. Le trait de Barroux souligne, en contraste de verts et oranges, la sensibilité des mots.

Une très belle réflexion sur l’amour à partager entre petits et grands, petits et petits, grands et grands…» C'est la librairie Tire-Lire qui écrit ça sur son blog, et ça fait plaisir de le lire ! - http://librairietirelire.com/

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10 novembre 2015

À prescrire à tous les futurs petits machos.

«Thierry Lenain aime aborder des sujets graves et peu explorés dans la littérature jeunesse, mais toujours avec finesse et délicatesse. Avec Mademoiselle Zazie a des gros nénés, il s'attaque, non sans drôlerie, au culte de l'apparence physique qui domine dans nos sociétés occidentales.

Pourquoi une jolie fille ne devrait-elle être considérée que pour son physique ? Elle peut aussi faire de très bons gâteaux, construire des cabanes dans les dunes ou écrire des livres pour enfants. Et un homme ni très beau ni très costaud peut être un papa et un mari formidable. Ce petit roman, joliment illustré par Delphine Durand, est à prescrire à tous les futurs petits machos.» C'est Charlotte Mada qui écrit ça sur le site Les Histoires sans fin, et ça fait plaisir de le lire ! - http://jeunesse.actualitte.com/