Librairies Sorcières

http://librairies-sorcieres.blogspot.fr/

15,90
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
1 février 2016

Conseillé par la Librairie Callimages à La Rochelle

«Smith aurait pu en éclater d’orgueil. Il s’arrêta, les mains jointes comme s’il s’apprêtait à les frotter, et attendit que Banerjee ou moi-même poussions un cri de stupéfaction. Nous ne lui fîmes pas ce plaisir, mais cette pause me permit de faire un point sur ce que je savais de ce Micklewhite que Smith venait de citer. Dandy célibataire, héritier d’une compagnie familiale qu’il avait su faire grossir de manière considérable, homme à femmes, joueur invétéré… ses frasques agitaient tout Londres, tout comme ses dépenses spectaculaires.…»
Un nouveau duo d'enquêteurs de choc est né sous la plume d'Éric Senabre. Arjuna Banerjee détective privé aux origines brahmanes ne peut résoudre les énigmes que plongé dans une sorte de transe qui ne doit cependant pas dépasser vingt-six minutes. Il s'adjoint les services de Christopher Carandini, un jeune journaliste à la recherche d'un petit boulot, qui va le guider dans son sommeil pour débusquer le coupable, en l'occurrence dans ce roman le meurtrier de Lord Scriven retrouvé assassiné dans son bureau fermé de l'intérieur… À partir de onze ans.

Librairie Callimages à La Rochelle

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Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
1 février 2016

Conseillé par la Librairie Jean-Jacques Rousseau à Chambéry

"Communardes!" : une série en bandes dessinées, dont les personnages principaux sont les femmes au temps de la Commune de Paris. Ici, la période va du 10 octobre au 25 décembre 1870. Soixante-dix-sept jours de la vie de Victorine, fille de couturière, vivant seule avec sa mère, en proie aux difficultés de la vie à Paris pendant l'effroyable siège de la capitale par l'armée prussienne de Bismarck, au moment de la défaite du Second Empire. 1870 c'est L'Année terrible de Victor Hugo… Cette enfant dégourdie et cette Mère Courage se battent mutuellement pour leur dignité et le respect de leur condition féminine; Victorine, au sein de sa bande de gosses des rues, et sa mère, qui aimerait prendre part à la défense des remparts et des barricades de Paris. C'est en effet le temps où se rêvent «les amazones de la Seine», bataillons de combattantes aux côtés des forces révolutionnaires, et où Victorine s'imagine, elle, à dos d'éléphant, chargeant l'ennemi! Dans ce contexte de souveraineté populaire, les Communards ont changé les relations de pouvoir mais n’ont pas abandonné la domination masculine… Ce titre est destiné aux jeunes lecteurs à partir de dix ans, alors que le second tome "L'Aristocrate fantôme" s'adresse aux adultes. Un troisième, "Nous ne dirons rien de leurs femelles…" vient juste de paraître.

Librairie Jean-Jacques Rousseau à Chambéry

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Seuil Jeunesse

12,90
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
29 janvier 2016

Conseillé par la librairie La Soupe de l'Espace à Hyères

Cet album grand format, c’est l’histoire d’un immeuble / d'un quartier qui évolue au fil des saisons. On regarde ces changements aussi attentivement que le petit mouton du 3e étage. Un mouton qui s’ennuie terriblement dans un quartier triste à mourir, où rien ne bouge à part le policier qui fait sa ronde et, de temps en temps, un rare vélo qui passe. Les gens y sont tristes, rouspètent, surveillent. Nous, ça nous faire sourire ce quartier de moutons où les affiches électorales invitent à voter grégaire – on y verrait bien là une double adresse, parce que les albums jeunesse, c’est aussi fait pour séduire les grands… Et puis un jour, aménage une famille de loups. Dans un quartier de moutons, c’est la panique, on a peur pour son derrière. Seul le mouton du 3e trouve ça formidable ce changement. Et à partir de cet évènement, le quartier commence à bouger, à accueillir une par une de nouvelles familles. On remarque des tags, des projets en réflexion, de la verdure qui arrive, un code vestimentaire moins strict, même le policier troque képi et chaussures contre chapeau de paille et tongs…


Quelques notes de musique, coups de peinture, murs cassés, verres en terrasse, après-midi jardinage, parties de ping-pong, barbeucs, cours de danse plus tard, on se retrouve – sans s’en être vraiment rendu compte – dans un quartier où l’on vit dehors, où chacun prête attention à son voisin et surtout où chacun a sa place (qui a dit qu’une pieuvre ne pouvait pas vivre dans un immeuble ?). En soi c’est une jolie leçon de vie en société, de métissage, de tolérance – et parfois d’écologie aussi. Quand le partage, les compétences et idées mutualisées permettent – même à tout petits pas – d’arriver à un résultat qui donne envie. Qui donne envie d’avoir un regard critique sur soi, sur son environnement proche, qui donne envie de se retrousser les manches et d’agir – même à toute petite échelle. Parce qu’on rêve d’y vivre dans ce quartier « foutoir », comme le nomment les moutons grincheux qui sont partis vers des immeubles plus calmes, figés. Nous on rajouterait bien joyeux devant. Joyeux foutoir.

Librairie La Soupe de l'Espace à Hyères

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Kaléidoscope

14,00
Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
29 janvier 2016

Conseillé par la librairie Tire-Lire à Toulouse

Un petit garçon s’est équipé pour plonger dans une grande piscine; il hésite quand une foule excitée le devance pour prendre toute la place dans le bassin. Timidement, il s’avance et enfin plonge dans l’eau. Une petite fille le remarque et le rejoint dans les profondeurs. Là, un magnifique univers de plantes aquatiques et autres poissons s’offre à eux… Une douce poésie se dégage des illustrations crayonnées. Le trait de JiHyeon Lee rappelle celui d’Isabelle Simler. On retrouve l’enchantement que peuvent produire certaines planches. Et l’on ne peut résister à ce plongeon en profondeur qui nous détache de la brutalité environnement pour nager en plein univers féerique. Que de tendresse dans l’œil du bélouga !

Librairie Tire-Lire à Toulouse

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Conseillé par (Association des Librairies Spécialisées Jeunesse)
28 janvier 2016

Conseillé par la librairie L'Eau Vive à Avignon

(...) J’ai lu ce texte au café, au milieu des conversations. C’est une fable terrible. La Farce va mal, les Farçais ont peur, il leur faut un homme qui redonne espoir. Avec ce slogan : « C’était mieux avant ». Emmanuel Darley a trouvé l’exacte distance nécessaire pour faire rire des tentations du pouvoir, de la politique et du populisme. « L’avenir est derrière nous et je vous le dis, il nous faut désormais reculer. La reculade sera notre seule ambition (…). Il nous faut retrouver les vraies voleurs, celles qui ont toujours été les nôtres, trivial, famille, poterie ». Les premières mesures prises par Raoul Jambon s’il est élu ? « Distribution générale de Vlamby pour redonner le goût d’avant. Des desserts farçais d’avant (…). On pourrait refaire l’éculation d’avant quand on était petit. On apprenait bien à l’époque. Tout par cœur ça rentrait. Alors bon. Blouses grises obligatoires. Blazers pour les garçons et jupes pour les filles. Finie la mixité. Chacun de son côté. C’est mieux, c’est beaucoup mieux. La Farçaillaise tous les matins au garde-à-boue. »

Madeline Roth, librairie L'Eau Vive à Avignon

extrait d'un article paru en 2005 dans Citrouille - lire son intégralité ici