- EAN13
- 9782749281865
- ISBN
- 978-2-7492-8186-5
- Éditeur
- Erès
- Date de publication
- 28/11/2024
- Collection
- REVUE DE PSYCHO
- Nombre de pages
- 208
- Dimensions
- 21,4 x 16 x 1,8 cm
- Poids
- 348 g
- Langue
- français
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Le moment contemporain ne cesse de nous indiquer que nous traversons
une crise de l’Histoire. De la disparition des grands récits au mal-être
généralisé, nous souffrons individuellement et groupalement
d'une défaillance de la mémoire,
d'un défaut dans la transmission.Le groupe, les groupes et la groupalité sont pourtant lieux de
l’histoire et sites de l’historicisation. Nous pouvons les considérer comme des
organisateurs de l’Histoire, des porteurs d’histoires mais aussi comme des
instances organisées par l’Histoire, par des histoires...Il revient ainsi couramment aux cliniciens de groupe, de famille et
d’institutions de travailler, d’accompagner, de soutenir à penser et à dire
l’histoire. Du travail de mémoire (plutôt que du devoir de mémoire) et/ou de la
nécessité de ne pas faire table rase du passé dépendent, dans la clinique, ce
que les groupes tiennent de plus vivants et créatifs autant que de la fécondité
des différentes temporalités.
« Pas d’avenir sans histoires ? », pourrait-on dire.Mais
comment la mémoire (ou le souvenir) du ou en groupe se construit-elle ?
Est-elle semblable dans les traces qu’elle laisse à d’autres expériences ou
est-elle affectée par cette traversée groupale ?
Comment les cliniciens peuvent-ils témoigner de la complexité du travail
d’historicisation ?
une crise de l’Histoire. De la disparition des grands récits au mal-être
généralisé, nous souffrons individuellement et groupalement
d'une défaillance de la mémoire,
d'un défaut dans la transmission.Le groupe, les groupes et la groupalité sont pourtant lieux de
l’histoire et sites de l’historicisation. Nous pouvons les considérer comme des
organisateurs de l’Histoire, des porteurs d’histoires mais aussi comme des
instances organisées par l’Histoire, par des histoires...Il revient ainsi couramment aux cliniciens de groupe, de famille et
d’institutions de travailler, d’accompagner, de soutenir à penser et à dire
l’histoire. Du travail de mémoire (plutôt que du devoir de mémoire) et/ou de la
nécessité de ne pas faire table rase du passé dépendent, dans la clinique, ce
que les groupes tiennent de plus vivants et créatifs autant que de la fécondité
des différentes temporalités.
« Pas d’avenir sans histoires ? », pourrait-on dire.Mais
comment la mémoire (ou le souvenir) du ou en groupe se construit-elle ?
Est-elle semblable dans les traces qu’elle laisse à d’autres expériences ou
est-elle affectée par cette traversée groupale ?
Comment les cliniciens peuvent-ils témoigner de la complexité du travail
d’historicisation ?
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