- EAN13
- 9782364687615
- ISBN
- 978-2-36468-761-5
- Éditeur
- Editions du Sous-Sol
- Date de publication
- 19/01/2024
- Collection
- SOUTERRAINS (1)
- Nombre de pages
- 237
- Dimensions
- 17,8 x 10,8 x 1,5 cm
- Poids
- 245 g
- Langue
- français
Le Journaliste et l'Assassin
De Janet Malcolm
Traduit par Lazare Bitoun
Préface de Emmanuel Carrère
Editions du Sous-Sol
Souterrains
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S’aventurer dans la lecture d’un livre de Janet Malcolm est une tâche aussi passionnante que dangereuse. Il faut parfois effectuer maints détours pour approcher et saisir le coeur de ce qui nous concerne. Le Journaliste et l’Assassin ne fait pas exception et c’est par le biais d’un fait divers que Janet Malcolm interroge la relation entre l’écrivain et son sujet.
L’histoire est à tiroirs : le 17 février 1970, une mère et ses deux fillettes sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Jeffrey MacDonald, le père blessé, ancien médecin militaire, est d’abord innocenté avant que les soupçons nombreux n’en fassent le principal suspect. Un écrivain sans succès, Joe McGinniss, s’intéresse à l’affaire et entre en contact avec le présumé coupable et ses avocats. Une relation d’amitié naît, les deux hommes se côtoient jusqu’au procès, échangent, s’écrivent, se confient jusqu’au verdict qui condamne MacDonald à la prison à vie. Accablé, l’écrivain ne cesse de témoigner son affection et sa tristesse dans leur correspondance. Quatre ans plus tard, le livre paraît. Mais à la grande stupéfaction du prisonnier, celui qu’il croyait être son ami offre un portrait à charge d’un homme qu’il considère comme un psychopathe et dont la culpabilité est à ses yeux une certitude. MacDonald du fond de sa cellule attaque le journaliste pour “tromperie et violation du contrat”. C’est le début d’une folle affaire judiciaire dont l’objet n’est autre que ce dilemme moral posé à quiconque s’empare par la plume de la vie des autres.
Le journaliste qui n’est ni trop bête ni trop imbu de lui-même pour regarder les choses en face le sait bien : ce qu’il fait est moralement indéfendable.
L’histoire est à tiroirs : le 17 février 1970, une mère et ses deux fillettes sont retrouvées assassinées dans leur appartement. Jeffrey MacDonald, le père blessé, ancien médecin militaire, est d’abord innocenté avant que les soupçons nombreux n’en fassent le principal suspect. Un écrivain sans succès, Joe McGinniss, s’intéresse à l’affaire et entre en contact avec le présumé coupable et ses avocats. Une relation d’amitié naît, les deux hommes se côtoient jusqu’au procès, échangent, s’écrivent, se confient jusqu’au verdict qui condamne MacDonald à la prison à vie. Accablé, l’écrivain ne cesse de témoigner son affection et sa tristesse dans leur correspondance. Quatre ans plus tard, le livre paraît. Mais à la grande stupéfaction du prisonnier, celui qu’il croyait être son ami offre un portrait à charge d’un homme qu’il considère comme un psychopathe et dont la culpabilité est à ses yeux une certitude. MacDonald du fond de sa cellule attaque le journaliste pour “tromperie et violation du contrat”. C’est le début d’une folle affaire judiciaire dont l’objet n’est autre que ce dilemme moral posé à quiconque s’empare par la plume de la vie des autres.
Le journaliste qui n’est ni trop bête ni trop imbu de lui-même pour regarder les choses en face le sait bien : ce qu’il fait est moralement indéfendable.
Commentaires des libraires
Ce livre fit polémique en 1990 et est toujours d’actualité, toujours aussi exigeant et clairvoyant. Un écrivain/journaliste se lie d’amitié avec un sordide assassin afin dit-il de faire enfin éclater la vérité. Il publie en fait un livre totalement à ...
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