Alexandre Soljenitsyne : le courage d'écrire
EAN13
9782845451643
ISBN
978-2-84545-164-3
Éditeur
Éditions des Syrtes
Date de publication
Collection
SYRTES IMAGES
Nombre de pages
536
Dimensions
27 x 21 x 4,1 cm
Poids
2316 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
Code dewey
800

Alexandre Soljenitsyne : le courage d'écrire

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Alexandre Soljenitsyne (1918 – 2008) appartient aux lutteurs et aux dissidents ; il incarnait le refus de la société injuste et du communisme totalitaire. Il croyait à la volonté de l’homme, à son choix personnel entre le bien et le mal, à ce qu’il appelait « l’ordre intérieur ».

Alexandre Soljenitsyne, le courage d’écrire est un album événement. Manuscrits, lettres, objets lui ayant appartenu s’exposent pour la première fois hors de Russie à la Fondation Martin Bodmer de Genève du 14 mai au 16 octobre 2011. L’ouvrage est une étude dans sa globalité et embrasse tous les domaines de ce que Georges Nivat appelle le « phénomène Soljenitsyne » : de la naissance du lutteur, au labeur balzacien de l’écrivain, en passant par les deux « cathédrales » d’écriture, L’Archipel du goulag et La Roue rouge ; enfin, le poète-philosophe des Miettes en prose, de La Maison de Matriona, des dialogues stoïciens du Premier cercle.

Chapitre 1 : Du souterrain à la gloire, Une Journée d’Ivan Denissovitch
L’entrée de Soljenitsyne en littérature se fait par les écrits du Goulag, centrés sur la condition humaine dans la « petite zone » du camp ou dans la « grande zone » de la société totalitaire. Extrêmement émouvants sont les objets du camp : sa veste de zek, le cahier de notes d’Ekibaztouz.
(Soljenitsyne à Riazan,

Chapitre 2 : Le combattant à découvert, La Maison de Matriona
La Maison de Matriona parut dans le premier numéro de Novy Mir de 1963. Les comptes rendus étaient élogieux et Akhmatova écrivit : « Quelle chose étonnante et ce qui est plus étonnant encore c’est qu’elle ait pu être publiée… Parce que ce n’est pas seulement Matriona, mais toute la campagne russe qui est tombée sous la locomotive et qui est en mille morceaux. »

Chapitre 3 : Dans le sac du bagnard, Le premier cercle
Il s’articule autour de l’expérience du bagnard, avec les écrits préfigurant Le premier cercle et va inaugurer le bras de fer avec le pouvoir soviétique.

Chapitre 4 : Lutter avec la maladie, lutter avec le pouvoir, Le Pavillon des cancéreux
Le manuscrit de cette oeuvre est impressionnant et côtoie un album de photos prises par Soljenitsyne durant sa période de relégation. Il s’est initié à la photographie pour pouvoir prendre des clichés de ses feuillets manuscrits et les sauvegarder en secret. Son ami, Nikolaï Zoubov, dissimulait les pellicules dans les reliures des éditions imprimées.

Chapitre 5 : Affranchir le monde du mensonge stalinien, L’Archipel du Goulag
Cette oeuvre majeure constitue la première « cathédrale » de l’écriture de Soljenitsyne. Le bloc-notes qui l’accompagne (guide de conversation estonien créé par Soljenitsyne pendant l’écriture de L’Archipel) prouve son sens du détail, son perfectionnisme et sa détermination absolue.

Chapitre 6 : Affranchir à la Russie son histoire, La Roue rouge
La seconde partie de son oeuvre est centrée sur l’histoire de la Russie d’avant le désastre de 1917. Le lecteur découvrira avec émotion les premiers brouillons de La Roue rouge, rédigés en 1936-1937, puis les autres étapes de l’écriture : la cartothèque, les centaines de calepins, la bibliographie ou encore - pièce inédite – le Journal de La Roue, la correspondance avec ses traducteurs, José et Geneviève Johannet.


Chapitre 7 : Écrits de la vieillesse
Cette partie abonde de textes moins connus : Confiture d’abricots ou Sur le fil. Le texte sur Andreï Biely est un inédit en russe et en français et y sera traduit dans son intégralité.

Chapitre 8 : Dans le bureau de l’écrivain
On pénètre ici dans l’intimité de l’écrivain. Son bureau, moscovite ou américain, représente l’image de l’homme attaché aux symboles. Son matériel de travail qui l’accompagne depuis le début : lunettes, loupe, sacoche…etc. Aux objets de famille, comme le crucifix ou la cuillère offerte par sa mère, s’ajoutent les portraits de Stolypine et Koltchak.

Chapitre 9 : Les sources familiales et l’apprentissage du lutteur
L’homme Soljenitsyne se découvre avec des photos de famille, certificats d’études, diplômes, mais également des écrits de jeunesse tel le Journal littéraire dont il était auteur et lecteur.
Son arrivée à Vladivostok en 1994, qui marque la fin de son exil et son retour en Russie, est illustrée par de nombreuses photos.

Chapitre 10 : La gloire et l’écume de la gloire
Cette partie témoigne de l’oeuvre de Soljenitsyne : ses ouvrages publiés en samizdat, les parutions à travers le monde sur l’homme et l’écrivain.
Inédite est également la revue de presse de 1967 à 2008 avec des plumes qui ont pris des positions parfois contrastées dans la presse française, russe ou américaine : Raymond Aron, Georges Nivat, Alain Besançon, Véra Fosty…etc.

Chapitre 11 : Témoignages
Il s’agit ici de textes, correspondances ou photos de personnalités qui l’ont connu et ont joué un rôle important dans la publication de ses textes en Occident : Claude Durand, agent international de ses oeuvres, Nikita Struve, directeur de Ymca-press, son premier éditeur occidental, Georges Nivat, Geneviève Johannet, traductrice et confidente.


L’ensemble des documents, qui forment une iconographie des plus complète et inédite, provient des archives personnelles de Soljenitsyne gérées par sa femme Natalia Dmitrievna. Elles n’ont jamais quitté la Russie. Les éditions originales proviennent de collections privées, notamment celle de Georges Nivat, traducteur de Soljenitsyne, slaviste incontesté et proche de l’écrivain. Un certain nombre de lettres et de photos proviennent des collections privées de Nikita Struve, Claude Durand et de la famille Johannet.
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