La pub nous prend pour des cons, la pub nous rend cons, Hara Kiri (1960-1985)
EAN13
9782842303617
ISBN
978-2-84230-361-7
Éditeur
Hoëbeke
Date de publication
Collection
Humour & BD
Nombre de pages
194
Dimensions
31 x 23,8 x 1,5 cm
Poids
1140 g
Langue
français
Code dewey
741.5944

La pub nous prend pour des cons, la pub nous rend cons

Hara Kiri (1960-1985)

De

Hoëbeke

Humour & BD

Indisponible
Le premier numéro du mensuel Hara-Kiri paraît en septembre 1960, c’est-à-dire pendant la décennie qui vécut une croissance fulgurante de la publicité, en plein essor dans la presse écrite comme à la radio et très bientôt à la télévision. La réclame, qui bat son plein avec son lot d’arguments naïfs pour ne pas dire navrants, fait surgir des enzymes gloutons des paquets de lessive et métamorphose les chips en Blondes à croquer… Ces trompettes de la renommée qui s’appliquent impunément à faire croire au public que les vessies font de merveilleuses lanternes irritent les francs-tireurs d’Hara Kiri. Les fougueux rédacteurs du journal, Cavanna en tête, dénoncent la publicité en la présentant comme la future aliénation d’une société de consommation qui s’éveille : il faut abattre la bête ! Et tandis que les marques s’efforcent de composer avec soin un monde idéal supposé le plus attractif possible, le bras vengeur d’Hara Kiri invente le détournement de publicité. Affreux, méchants et bien entendu drôles, les protagonistes de ces falsifications outrancières transgressent tous les interdits du genre publicitaire dans un maelström de provocations où l’absurde et le saugrenu rivalisent volontiers avec l’indélicat. Dans cette entreprise de destruction sauvage, les produits en prennent pour leur grade, mais c’est également les mécanismes de la publicité qui sont joyeusement éreintés, l’envahissement des marques non seulement sur nos écrans mais aussi sur nous-mêmes, le racisme des campagnes qui normalisent les blondes, les jeunes, les riches, le faux progrès vanté par les annonceurs… Tout ça pour rire bien entendu, mais aussi pour réfléchir un peu… Ce qui, après tout, est toujours bon à prendre !
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