- EAN13
- 9782848052175
- ISBN
- 978-2-84805-217-5
- Éditeur
- Sabine Wespieser Éditeur
- Date de publication
- 06/04/2017
- Collection
- Littérature
- Nombre de pages
- 480
- Dimensions
- 18,3 x 14 x 2,6 cm
- Poids
- 513 g
Fille de l'air
De Fiona Kidman
Traduit par Dominique Goy-Blanquet
Sabine Wespieser Éditeur
Littérature
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Vendu par Librairie Lune et l'Autre25.00
Née en 1909, Jean Batten était une aviatrice néozélandaise
mondialement célèbre dans les années
1930 : en quatre ans à peine, elle battit plusieurs
records, notamment entre l’Angleterre et l’Australie,
qu’elle rejoignit en quatorze jours et vingtdeux
heures dans son petit avion de tourisme, un
Gipsy Moth.
Fiona Kidman, dans ce nouveau roman, se
penche sur le destin de celle qui fut surnommée
la « Garbo des airs ». Derrière la légende d’une
femme séductrice et prête à tout pour la gloire,
la romancière traque une vérité plus complexe :
celle d’une enfant jolie, douée et gracieuse,
dont la mère, passionnée d’aviation, détermina
certainement les choix – au-dessus de son berceau,
elle avait accroché une photo de Louis Blériot –,
et qui acheva sa vie solitaire en 1982, après avoir
volé pour la dernière fois en 1939.
Malgré les incessantes bagarres entre son père, un
dentiste volage, et sa mère, ancienne comédienne,
l’enfance de Jean, à Rotorua, puis à Auckland, est
idyllique : tout sourit à cette gamine dégourdie que
les cartes fascinent, qui apprend à communiquer
en morse en observant son frère et qui, sur sa
balançoire, veut encore s’envoler plus haut. Envoyée
en Angleterre sous le prétexte d’étudier la musique,
elle y suivra en réalité, et toujours avec la complicité
de sa mère, des leçons de pilotage. Son talent, sa
détermination, feront le reste : plusieurs pilotes
de renom, fascinés, financeront ses premiers vols.
La gloire, pourtant, sera de courte durée : quatre
années haletantes, que Fiona Kidman met en scène
sans rien cacher des péripéties – une succession de
records, mais également deux crashs, dont un dans
le désert irakien –, des déboires sentimentaux et
des doutes de son héroïne.
Le sort bascule pour elle en 1937, quand
l’homme qu’elle aime disparaît corps et biens
dans l’avion qu’il pilotait. Elle poursuit vaillamment
sa carrière, étrangement indifférente à la guerre qui vient. Le 27 août 1939, malgré l’interdiction formulée par le Foreign Office, elle obtient – de la part d’un ami de la femme de Göring – un passe-droit pour survoler le territoire allemand. Sa naïveté – ou son inconscience – lui coûtera cher :
aucune de ses propositions de servir dans les airs ne sera entendue, et son avion sera réquisitionné.
Après la guerre, Jean sombre dans un profond détachement. Elle ne cherche plus à voler, part s’installer à la Jamaïque, voyage en Europe et, quand sa mère meurt à la fin des années 1950, reste définitivement
seule. Avec ce portrait passionnant et perspicace d’une pionnière assoiffée de liberté qui, au fond, n’est elle-même que dans les airs, Fiona
Kidman donne une nouvelle preuve de son talent à raviver la mémoire
de ces héroïnes féminines dont l’audace fut déterminante pour le
destin de son pays.
mondialement célèbre dans les années
1930 : en quatre ans à peine, elle battit plusieurs
records, notamment entre l’Angleterre et l’Australie,
qu’elle rejoignit en quatorze jours et vingtdeux
heures dans son petit avion de tourisme, un
Gipsy Moth.
Fiona Kidman, dans ce nouveau roman, se
penche sur le destin de celle qui fut surnommée
la « Garbo des airs ». Derrière la légende d’une
femme séductrice et prête à tout pour la gloire,
la romancière traque une vérité plus complexe :
celle d’une enfant jolie, douée et gracieuse,
dont la mère, passionnée d’aviation, détermina
certainement les choix – au-dessus de son berceau,
elle avait accroché une photo de Louis Blériot –,
et qui acheva sa vie solitaire en 1982, après avoir
volé pour la dernière fois en 1939.
Malgré les incessantes bagarres entre son père, un
dentiste volage, et sa mère, ancienne comédienne,
l’enfance de Jean, à Rotorua, puis à Auckland, est
idyllique : tout sourit à cette gamine dégourdie que
les cartes fascinent, qui apprend à communiquer
en morse en observant son frère et qui, sur sa
balançoire, veut encore s’envoler plus haut. Envoyée
en Angleterre sous le prétexte d’étudier la musique,
elle y suivra en réalité, et toujours avec la complicité
de sa mère, des leçons de pilotage. Son talent, sa
détermination, feront le reste : plusieurs pilotes
de renom, fascinés, financeront ses premiers vols.
La gloire, pourtant, sera de courte durée : quatre
années haletantes, que Fiona Kidman met en scène
sans rien cacher des péripéties – une succession de
records, mais également deux crashs, dont un dans
le désert irakien –, des déboires sentimentaux et
des doutes de son héroïne.
Le sort bascule pour elle en 1937, quand
l’homme qu’elle aime disparaît corps et biens
dans l’avion qu’il pilotait. Elle poursuit vaillamment
sa carrière, étrangement indifférente à la guerre qui vient. Le 27 août 1939, malgré l’interdiction formulée par le Foreign Office, elle obtient – de la part d’un ami de la femme de Göring – un passe-droit pour survoler le territoire allemand. Sa naïveté – ou son inconscience – lui coûtera cher :
aucune de ses propositions de servir dans les airs ne sera entendue, et son avion sera réquisitionné.
Après la guerre, Jean sombre dans un profond détachement. Elle ne cherche plus à voler, part s’installer à la Jamaïque, voyage en Europe et, quand sa mère meurt à la fin des années 1950, reste définitivement
seule. Avec ce portrait passionnant et perspicace d’une pionnière assoiffée de liberté qui, au fond, n’est elle-même que dans les airs, Fiona
Kidman donne une nouvelle preuve de son talent à raviver la mémoire
de ces héroïnes féminines dont l’audace fut déterminante pour le
destin de son pays.
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Commentaires des lecteurs
Magnifique portrait de femme
Fille adorée, fille incomprise; femme battante, femme fragile; amante blasée, amante passionnée; pilote décriée, pilote adulée. J'ai nommé:Jean Batten. "Fille de l'air", magnifique portrait de femme.
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