- EAN13
- 9791027900121
- Éditeur
- Éditions Anacharsis
- Date de publication
- 25/04/2014
- Collection
- Famagouste
- Langue
- français
- Langue d'origine
- islandais
Saga de Ragnarr aux braies velues
suivie du dit des fils de Ragnarr et du chant de kráka
Anonyme
Éditions Anacharsis
Famagouste
La Saga de Ragnarr aux Braies velues a été composée probablement au XIIe ou
XIIIe siècle et rassemble, bien qu’elle appartienne au genre des sagas
légendaires, un certain nombre d’éléments historiques précieux concernant les
expéditions vikings des VIIIe et IXe siècles, dont témoignent (avec l’effroi
que l’on sait) les chroniqueurs occidentaux de l’époque.Ragnarr, le Viking
dans toute sa gloire, aventurier téméraire et guerrier ombrageux, sillonne les
mers en quête d’exploits. Mais lorsqu’il s’élance à la conquête de
l’Angleterre, il affronte un sort funeste. Précipité dans une fosse à
serpents, il y déclame, agonisant, un farouche chant funèbre. Ce sera là, dit-
on, la raison de l’invasion de l’Angleterre par les hordes du Nord, où les
fils de Ragnarr tireront vengeance du roi son meurtrier en lui infligeant le
terrible supplice de « l’aigle de sang ». Empreinte d’une atmosphère
crépusculaire, la légende de Ragnarr, qui prit vraisemblablement forme aux
XIIe et XIIIe siècles en Scandinavie, hante l’Occident depuis que les
Romantiques virent en ce « Ragnarr Lodbrok » la figure tutélaire du Viking
cruel et sanguinaire. Mais cette légende est d’abord née du souvenir magnifié
des grandes expéditions vikings historiques et, diffusée partout dans le Nord,
elle a trouvé ses lettres de noblesse dans le Chant de Kráka, ou Krákumál,
authentique chef-d’œuvre de la poésie scaldique.
XIIIe siècle et rassemble, bien qu’elle appartienne au genre des sagas
légendaires, un certain nombre d’éléments historiques précieux concernant les
expéditions vikings des VIIIe et IXe siècles, dont témoignent (avec l’effroi
que l’on sait) les chroniqueurs occidentaux de l’époque.Ragnarr, le Viking
dans toute sa gloire, aventurier téméraire et guerrier ombrageux, sillonne les
mers en quête d’exploits. Mais lorsqu’il s’élance à la conquête de
l’Angleterre, il affronte un sort funeste. Précipité dans une fosse à
serpents, il y déclame, agonisant, un farouche chant funèbre. Ce sera là, dit-
on, la raison de l’invasion de l’Angleterre par les hordes du Nord, où les
fils de Ragnarr tireront vengeance du roi son meurtrier en lui infligeant le
terrible supplice de « l’aigle de sang ». Empreinte d’une atmosphère
crépusculaire, la légende de Ragnarr, qui prit vraisemblablement forme aux
XIIe et XIIIe siècles en Scandinavie, hante l’Occident depuis que les
Romantiques virent en ce « Ragnarr Lodbrok » la figure tutélaire du Viking
cruel et sanguinaire. Mais cette légende est d’abord née du souvenir magnifié
des grandes expéditions vikings historiques et, diffusée partout dans le Nord,
elle a trouvé ses lettres de noblesse dans le Chant de Kráka, ou Krákumál,
authentique chef-d’œuvre de la poésie scaldique.
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