- EAN13
- 9782759224647
- Éditeur
- Quae
- Date de publication
- 02/05/2016
- Collection
- Sciences en questions
- Langue
- français
Autre version disponible
-
Papier - Quae 9,50
On a longtemps pensé découvrir les lois de l’apprentissage en soumettant un
rat à l’épreuve du labyrinthe. Certes, si on le récompense, le rat « apprend »
le parcours. Mais à quelle question le rat répond-il réellement ? Que signifie
le labyrinthe pour lui ? Comment interprète-t-il la récompense ? Aujourd’hui,
la réussite du processus de l’habituation dans l’observation des primates
n’est plus considérée comme le seul résultat du travail des humains. Elle
tiendrait tout autant à la volonté des singes de se laisser approcher (la
proximité des observateurs représenterait une protection pour eux). Pour
certains, la prise en compte des dimensions relationnelles constitue un
artefact qu’il faut éradiquer : l’animal répondrait en fait à une autre
question que celle qui lui est posée. Selon d’autres, toute situation
scientifique interrogeant les vivants relèverait elle-même de l’artefact. Les
animaux ne « réagissent » pas à ce que nous leur soumettons : ils interprètent
une demande et leur réponse traduit leur point de vue sur la situation. C’est
à elle qu’il faut s’intéresser. Les scientifiques travaillant sur le bien-être
animal suivraient-ils cette voie prometteuse ? Quelles sont les conditions
permettant de tels changements ? Telles sont les questions que ce livre leur
adresse. On y découvre que le fait d’interroger les animaux sur ce qui les
rend heureux pourrait inciter les scientifiques à modifier leurs pratiques et
admettre que le point de vue de ceux qu’ils étudient constitue en fait le
véritable objet de leurs recherches.
rat à l’épreuve du labyrinthe. Certes, si on le récompense, le rat « apprend »
le parcours. Mais à quelle question le rat répond-il réellement ? Que signifie
le labyrinthe pour lui ? Comment interprète-t-il la récompense ? Aujourd’hui,
la réussite du processus de l’habituation dans l’observation des primates
n’est plus considérée comme le seul résultat du travail des humains. Elle
tiendrait tout autant à la volonté des singes de se laisser approcher (la
proximité des observateurs représenterait une protection pour eux). Pour
certains, la prise en compte des dimensions relationnelles constitue un
artefact qu’il faut éradiquer : l’animal répondrait en fait à une autre
question que celle qui lui est posée. Selon d’autres, toute situation
scientifique interrogeant les vivants relèverait elle-même de l’artefact. Les
animaux ne « réagissent » pas à ce que nous leur soumettons : ils interprètent
une demande et leur réponse traduit leur point de vue sur la situation. C’est
à elle qu’il faut s’intéresser. Les scientifiques travaillant sur le bien-être
animal suivraient-ils cette voie prometteuse ? Quelles sont les conditions
permettant de tels changements ? Telles sont les questions que ce livre leur
adresse. On y découvre que le fait d’interroger les animaux sur ce qui les
rend heureux pourrait inciter les scientifiques à modifier leurs pratiques et
admettre que le point de vue de ceux qu’ils étudient constitue en fait le
véritable objet de leurs recherches.
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