Aliène (Prix Livre Inter 2024)

Fauvel est une jeune femme meurtrie, rongée par la peur. Alors qu'elle garde le chien du père d'une amie, elle va devoir encore une fois affronter la férocité des hommes. En sortira t elle plus forte?
Dans ce roman règne la dualité en permanence : le courage et la peur, le beau et la laideur du monde, les gentils et les méchants. C'est grinçant, intense, brusque. L'écriture est tonique, incisive, rythmée.
Il nous frappe comme une claque, nous colle à la peau longtemps.
Une belle réussite qui mérite son prix du Livre Inter.

Librairie La Promesse de l'Aube

Fauvel va s'occuper du clone de la chienne d'une amie, en rase campagne. Dans la région, dans la brume, on découvre des animaux, massacrés et démembrés... Est-ce du fait d'Hannah, la chienne, comme tout le monde semble le croire, ou est-ce la faute des chasseurs ? Et quid de ces extraterrestres dont les histoires hantent tous les types virils du coin ?

Récit hypnotique, déstabilisant, et intime, qui dresse un portrait percutant de toutes les violences : de genre, animales, systémiques, policières, ou imaginaires.

Une claque poétique et bestiale !

UN ROMAN DÉRANGEANT ET POÉTIQUE SUR LA RECONSTRUCTION
Sans le Prix du livre Inter, je n’aurais pas lu ce roman. Pourtant, sa forme, même si elle m’a déroutée au début, m’a absorbée complètement, attirée par un récit sauvage, atypique, halluciné et pourtant si présent dans l’énonciation des préoccupations actuelles qu’il soulève. Un grand coup de cœur !
Chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2024/06/17/phoebe-hadjimarkos-clarke-aliene/