Nietzsche Italianissime, les paysages de l’esprit: 1880-1889, volume 3
EAN13
9782363920430
ISBN
978-2-36392-043-0
Éditeur
Ovadia éditions
Date de publication
Collection
VISION D'ART
Nombre de pages
128
Dimensions
2,1 x 2,1 x 0,8 cm
Poids
164 g
Langue
français

Nietzsche Italianissime, les paysages de l’esprit: 1880-1889, volume 3

Ovadia éditions

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La vie pensante de Nietzsche se termine en Italie. Succèdent au ciel alcyonien, l’orage et la bourrasque. Après avoir hanté les plus belles cités de la péninsule, de Gênes à Rapallo, de Rome à Venise, le philosophe se brise net dans une petite rue de Turin. Ses derniers écrits sentent la poudre et la foudre. On les attribue, généralement, à un esprit au bord de l’abîme mais encore suffisamment lucide pour en assumer l’entière responsabilité. Peut-être ont-elles un peu plus de vindicte que les précédentes, celles des années de plénitude, un peu plus de fiel. Les paysages italiens se sont inscrits à jamais dans le déroulement de sa pensée et les paysages de l’esprit (les topoï) s’en sont enrichis d’autant. Topos ou raisonnement, structure mentale, élaboration d’une pensée cohérente. Et justement, ce qui doit retenir notre attention, c’est bien la façon de penser de Nietzsche. Ce qui attire l’enthousiasme sur ce penseur c’est sa facilité apparente d’esprit, la façon qu’il a de hasarder les idées de toutes natures, donnant ainsi l’impression qu’il les maîtrise pleinement. De ce fait on le surestime souvent parce que l’on croit le comprendre, surtout là où il n’y a presque rien à comprendre. Nietzsche ne pense pas, il délire et toutes ses idées sont des fulgurances plus ou moins appropriées et qui tombent justes de façon souvent aléatoires. On parle volontiers d’intuitions foudroyantes et visionnaires. Mais l’intuition a bon dos, car elle permet de tout justifier, sans suffire assurément. L’impact de ce philosophe est d’autant plus forte, que mis à part des aphorismes réussis mais qui n’apportent pas de révélations surprenantes, il reste souvent dans un flou artistique. Voilà tout le génie de Nietzsche : donner à penser que l’on pense… Toutefois on ne méconnaît pas ici sa dimension de chasseur d’idées.
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