Les singuliers

A la librairie, nous avions beaucoup aimé la trilogie pour la jeunesse d’Anne Percin. Beaucoup aimé également son roman « Premier été » paru en 2011.
Cette fois, l’histoire se déroule fin du 19ème siècle, dans le milieu de l’art, une période essentielle : D’une façon très vivante nous découvrons le destin de ces artistes et découvrons l’univers passionnant du monde artistique, les Impressionnistes, la naissance de la photographie.
Un roman épistolaire, un échange entre trois jeunes gens plein d’idéaux, de questionnements, de créativité. Une rencontre avec des figures historiques telles que Paul Gaugin, Vincent Van Gogh, James Ensor, …
Un très beau roman, plein de sensibilité et d’idéal que nous offre cette auteure née à Epinal. Une remarquable réflexion sur la création et pourquoi pas l’occasion de redécouvrir tous ses personnages et leurs œuvres

Tout est joli dans ce livre. De jolis personnages, de jolis sentiments, de jolis tableaux, une jolie écriture, de jolies lettres. Pour finir, j'ai senti une certaine saturation de joliesse s'emparer de mon esprit...
gracedubois

Superbe roman épistolaire autour des peintres de Pont-Aven. Une pépite.
Dewi

«Elle est retrouvée - quoi ?- l'Eternité» : j'avais seize ou dix-sept ans, je ne sais plus, et je croquais compulsivement dans une vieille édition de poche des Poèmes de Rimbaud. C'est de là que date ma première rencontre avec le mot «éternité». Avant, il m'indifférait. Soudain, il a surgi, le mot, avec son E majuscule, tous ses E qui coulent comme de l'eau entre des consonnes fermes comme des rochers. Et la quête a surgi, aussi, la quête personnelle de quelque chose qui dure, de quelque chose de dur pour résister au temps qui passe, de quelque chose de pur. Quelque chose qui n'existe peut-être que dans le langage.

(Contenu publié avec la collaboration du site www.lesmotsdeslivres.fr)